La dernière fois, je vous ai parlé de trois asteraceaes, à savoir les pâquerettes, les marguerites et la camomille.

On reconnait les Asteraceae ou Compositeae par leurs inflorescences composées. Leurs fleurs bien que petites sont réunies en larges capitules (plateaux ou disques) entourés de bractées protectrices, l'involucre. Ces capitules ressemblent à une large fleur unique alors qu'ils en portent en fait une multitude.

Dans cette famille, on trouve les pissenlit, les artichauts, les bidens torta, l’absinthe, les ambrosies, les armoises, les astéracées, les asters, les bleuets des champs, le carthame, les chardons, la chicorée, les chrysanthèmes, les cosmos, les dahlias, l’endive, les gerbéras, la laitue, les pissenlits, les saxifrages, les séneçons, les tournesols, les vergerette, les verges-d ’or, les zinnias, les edelweiss ; etc.

Je vous rassure, je ne vais pas vous parler de toutes ces plantes. Cependant, aujourd’hui, je vous présente le pissenlit.

Le pissenlit ou dent de lion

En phytothérapie, on utilise principalement les  feuilles et les racines

Ces parties sont très prisées en phytothérapie en raison de leur richesse en composés bioactifs. Il peut être utilisé de manière préventive et curative.

Les racines du pissenlit peuvent être utilisées en phytothérapie en décoction, en teinture ou en extrait sous la forme de compléments alimentaires.

Cette plante est :

• diurétique, cholagogue, elle aide la vésicule biliaire à éliminer, stimule le foie, élimine les calculs rénaux et biliaires lutte contre les infections urinaires. De même, il aiderait à combattre le surpoids et l’obésité.
• Dépurative, elle élimine les toxines du foie, des reins et la vésicule biliaire.
• Diurétique, elle agit sur les reins et stimule l'élimination de l'eau. En augmentant le volume des urines, elle empêche les bactéries de se fixer aux parois de la vessie en cas d'infection urinaire.
• Drainante, les composés actifs du pissenlit favorisent l’élimination des déchets et des toxines présents dans l’organisme. Une cure en pissenlit semble également favoriser le drainage de l’organisme, et ainsi lutter contre la rétention d’eau.
• Antioxydante. Certains composés du pissenlit semblent agir contre le stress oxydant.
• Anti-inflammatoire : Certains principes actifs semblent également réduire les réactions inflammatoires au sein de l’organisme. Il contribue à soulager les douleurs rhumatismales, notamment lors d’une crise de goutte.
• Des effets anti-angiogénique et anti-carcinogénique. D’après plusieurs études, le pissenlit pourrait contribuer à lutter contre le développement de cellules cancéreuses.
• En usage externe, il traite les verrues en l’appliquant directement dessus, deux fois par jour, jusqu’à disparition et contribue à améliorer l’état de la peau et à lutter contre la cellulite et certaines formes d’eczéma.

A titre préventif, les extraits naturels de pissenlit sont contre-indiqués pour les personnes qui présentent une maladie rénale, une maladie cardiaque, une obstruction intestinale, un ulcère intestinal, un trouble hépatique ou encore un problème lié à la vésicule biliaire. Avant de commencer une cure en pissenlit, il est également conseillé aux femmes enceintes et allaitantes de demander un avis médical. En cas de doute, il est toujours recommandé de se rapprocher d’un professionnel de santé.

Il est conseillé de faire des cures de courte durée, d’une à trois semaines, pour éviter la survenue de nausées et de brûlures d’estomac.

Risque allergique : Dans certains cas, certaines personnes peuvent parfois présenter une allergie au pissenlit. Cette réaction allergique peut notamment être due au latex présent dans la tige du pissenlit. En cas de doute, il est préférable de demander l’avis d’un médecin.

En cuisine

(Fleurs, feuilles, jeunes pousses, racines)

Les feuilles du pissenlit peuvent être utilisées en cuisine pour la préparation de salades, mais également en phytothérapie en infusion, en teinture-mère, en extrait sec ou en extrait fluide. Le pissenlit est extrêmement riche en vitamine A.

Les racines, qui se récoltent pendant le repos végétatif de la plante, se mangent crues ou bouillies ; on en prépare un café de pissenlit après torréfaction. Quant aux jeunes pousses récoltées avant la floraison, elles se consomment en salades. Les boutons floraux peuvent se conserver dans du vinaigre ou du sel et se consomment comme les câpres. Les capitules (sans les bractées ni les tiges) servent à préparer un sirop ou une gelée et on en tire également le vin de pissenlit.

Voilà, vous savez tout sur le pissenlit. Comme d'habitude, je vous laisser en fin de billet quelques recettes de cuisine, mais aussi une pour la beauté.

Gros poutous

Et pour finir, une recette de beauté

A nouvelle semaine, ciels pour Arlette.

Quelques petits nuages, mais surtout du bleu, du soleil et des températures de vingt-trois degrés en après-midi.  Avec en prime, la nature qui continue à s'éveiller pour le plaisir des yeux.

Dimanche, quelques giboulées, mais tout s'est terminé avec un beau soleil.

J'en ai profité pour me faire quelques bouquets de fleurs trouvées dans la nature.

Et chez moi, les orchidées qui ne cessent de m'enchanter.

 Voilà, c'était le temps de la semaine dernière. J'espère que vous avez vous aussi eu beau temps.

J'attaque une semaine de congés où mon programme va être chargé. Ne vous inquiétez pas si je ne viens pas chez vous au jour le jour, je ferai de mon mieux pour vous rendre visite.

Douce semaine. Bisous ! Bisous !

Aujourd'hui, je vous montre un relooking que j'ai fait il y a un bon moment maintenant, c'était durant le confinement.

Un ancien abreuvoir-mangeoire de bassecour.

J'ai  peint certaines parties en parme pour masquer la rouille due à l'usure. J'ai ajouté des transferts et une esperluette sur le haut.

Un petit relooking tout simple pour un objet qui est parti sur un site de vente, pour une nouvelle vie.

Je vous souhaite une douce fin de semaine.

Bisous tout plein

La pâquerette, la marguerite et la camomille, de la famille des astéracées (comme les pissenlits), ont des « fleurs » qui sont en fait des inflorescences. Ces inflorescences rassemblent plusieurs « vraies » fleurs et chaque pétale – appelé capitule – est en fait également une fleur.

Pour les trois plantes, on utilise les fleurs fraîches ou sèches, en infusion, en décoction, ou en macération vineuse.

La pâquerette (Bellis perennis)

La pâquerette, la « petite marguerite » des pelouses, appelée également « Fleur de Pâques », pousse à ras du sol, et sa tige est plutôt courte – haute de 4 à 20 centimètres. Elle a de petites inflorescences blanches de 2cm, des pétales blancs à roses et aime particulièrement les prés et les pelouses de nos jardins.

Leurs fruits s’envolent grâce au vent et dégagent des odeurs qui attirent les insectes. Elles ont la particularité, de se fermer la nuit et de s’ouvrir le matin pour s’épanouir au soleil ; elles peuvent aussi se fermer pendant les averses, voire un peu avant, ce qui permettrait dans les campagnes de prédire la pluie légèrement à l’avance.

Propriétés et bienfaits des pâquerettes

Anti-inflammatoires, antibactériennes, expectorantes et toniques, les pâquerettes ont longtemps été utilisées pour calmer toux et rhumes. Elles ont aussi des propriétés antalgiques.

Leurs vertus dépuratives, laxative douce et diurétiques aident également à détoxifier l’organisme en profondeur et à réduire la rétention d’eau.

En externe, elles servent de désinfectants cutanés, étant astringentes, cicatrisantes. Grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires et vulnéraires, les pâquerettes soulagent les peaux sensibles sujettes à l’acné, aux rougeurs et à l’eczéma. Elles calment également les peaux irritées et tonifient les peaux matures.

De la même famille que l’Arnica, le macérât huileux de Bellis (pâquerettes) permet de soulager les coups, les bleus et les hématomes, ainsi que le torticolis, les entorses. Il a également un effet tonifiant et raffermissant pour les tissus, offrant un effet galbant pour la poitrine et le buste.

Les feuilles simplement mâchées soulagent aussi les aphtes et irritations des gencives ou encore de la bouche.

Éviter durant la grossesse et l’allaitement, et avant l’âge de 7 ans ou en cas d’allergie aux astéracées.

En cuisine

Elles sont comestibles et contiennent de la vitamine C, notamment leurs jeunes feuilles et leurs boutons de fleurs verts. Alors que les feuilles et les fleurs rehaussent le goût des soupes, des sauces et des omelettes, les boutons de fleurs se révèlent excellents en guise de câpres

La Marguerite

La marguerite est la plupart du temps plus « grosse » que la pâquerette. Elle a une haute tige dressée qui mesure de 20 à 80 cm et a de grandes inflorescences blanches de 4 à 12 cm. Elle a des pétales toujours blancs et pousse dans les pâturages et les bois clairs.

En phytothérapie

La marguerite est légèrement aromatique et agit efficacement sur les troubles de la sphère respiratoire : asthme, phtisie et autres affections catarrhales, orthopnée, poumons lors d’asthme, de toux et bronchite grâce à ses vertus expectorantes et antispasmodiques.

La marguerite est très similaire à la camomille par son goût mais aussi pour son action bénéfique sur les voies digestives lors de crampes ou de coliques. Elle est apéritive, digestive, diurétique, dépurative.

Elle traite les migraines et les douleurs digestives ou des règles, les gueules de bois et les douleurs liées à l’arthrose et aux rhumatismes. Afin de combattre efficacement le stress, laissez infuser la camomille pendant une dizaine de minutes dans l'eau bouillante avant de la boire. Vous pouvez en consommer plusieurs fois par jour. Elle favorise la bonne digestion, protège contre les petites maladies digestives) L'infusion de camomille refroidie combattrait également les infections de la bouche et les maux de dents.

On l’utilise en cas de troubles de la sphère hépatobiliaire : jaunisse, engorgement de la vésicule biliaire, d’inflammation et ulcération de la bouche, de blessure, d’hémorragie, de saignement de nez

Rôle insecticide : en Bosnie et en Dalmatie, elle est employée pour la litière des animaux domestiques. Elle en chasserait les parasites avec tant d’efficacité, que la rareté des puces dans ces pays a pu être signalée comme un fait biologique digne d’être particulièrement mis en relief ».

En cuisine

Les jeunes pousses et les feuilles fraîches de marguerite, au goût aromatique légèrement poivré et peu sucré, se consomment crues en salade ou cuites en légume. Le bouton floral se consomme cru ou comme des câpres.

On peut parsemer quelques fleurs sur une salade.

Les boutons floraux peuvent être cuits à la vapeur ou dans de l’eau salée, à déguster simplement avec un filet d’huile d’olive, un jus de citron et une pincée de sel. On peut aussi les faire sauter à la poêle dans de l’huile de sésame avec un peu de sauce de soja et du gingembre, à l’orientale.

La camomille (Matricaire)

La matricaire camomille ressemble beaucoup à la marguerite blanche. Pour les différencier (et au-delà de l’odeur qui se dégage de la première), on peut observer les capitules qui sont plus gros chez la marguerite et la forme de feuilles qui sont profondément divisées chez la camomille. Et avant que ne pousse la fleur, la camomille passe pour du fenouil ou de l’aneth à cause de la forme de ses feuilles, qui sont très différentes de celles de ses cousines.

En phytothérapie

La camomille est depuis longtemps connue pour ses nombreux bienfaits sur le bien-être physique et mental. Cette herbe apaisante offre un soulagement efficace de l'anxiété et du stress, ce qui en fait une option naturelle prisée par de nombreuses personnes à la recherche de solutions non médicamenteuses.

Elle est également réputée pour son efficacité à améliorer la qualité du sommeil. En raison de ses propriétés apaisantes, elle favorise la détente mentale et physique, ce qui peut faciliter l'endormissement. Une tisane à base de camomille avant le coucher peut être une excellente solution naturelle pour les personnes qui ont des difficultés à trouver le sommeil.

La camomille est traditionnellement utilisée pour soulager les troubles digestifs tels que les maux d'estomac, les crampes et les ballonnements. Ses propriétés antispasmodiques aident à détendre les muscles intestinaux, favorisant ainsi la digestion et réduisant les inconforts liés au système digestif. Une tasse de tisane à la camomille après un repas permet de soulager ces symptômes désagréables.

Que ce soit sous forme d'infusions et de tisanes, en complément alimentaire ou pour les soins de la peau et des cheveux, la camomille offre une multitude d'applications bénéfiques pour notre bien-être. Lorsqu'elle est utilisée sur la peau, la camomille peut aider à calmer les irritations, les rougeurs et les inflammations cutanées. Elle est particulièrement efficace pour soulager les peaux sensibles ou sujettes aux réactions allergiques. L'application topique de produits contenant de la camomille, tels que des lotions, des crèmes ou des toniques, peut contribuer à réduire les démangeaisons, les brûlures et les rougeurs, laissant ainsi la peau apaisée et réconfortée.

De plus, la camomille est connue pour ses propriétés cicatrisantes. Elle peut aider à accélérer le processus de guérison des plaies mineures, des éruptions cutanées et des irritations. Les compresses à base de camomille peuvent également être utilisées pour soulager les coups de soleil et favoriser la régénération de la peau endommagée.

En ce qui concerne les cheveux, la camomille est souvent utilisée pour apporter des bienfaits naturels et améliorer leur apparence. L'infusion de camomille peut être utilisée comme dernier rinçage capillaire pour apporter de la brillance et de la douceur aux cheveux. Elle peut également aider à éclaircir légèrement les cheveux blonds ou châtains clairs, leur donnant ainsi des reflets naturels.

En cuisine

Les feuilles des marguerites et les jeunes pousses (les feuilles avec les toutes jeunes tiges) sont un excellent légume. Crues dans une salade, dans un fromage blanc aux herbes ou cuite tout juste à la vapeur, servies avec un filet d’une bonne huile… c’est agréablement aromatique et accompagne à merveille des pommes de terre vapeur par exemple.

Voilà Les propriétés de ces plantes qui sont de la même famille. J’ajoute ici quelques recettes qui pourraient vous intéresser et que j'ai aussi mises dans mes albums photos (Recettes à base de plantes et soins par les plantes) pour que vous les retrouviez plus facilement :

Belle journée

Bisettes

Nous voici de retour pour la météo de la semaine dernière, afin d'offrir à Arlette ses ciels du lundi.

Un début en demi-teinte, puis du beau temps avec des températures agréables jusqu'à dimanche où le gris est revenu avec une petite bruine qui ne m'a pas empêchée de me promener.

Samedi, j'avais un rendez-vous à Valence. En traversant le parc Jouvet, j'ai pu profiter d'une myriade de fleurs.

De nouvelles tondeuses sont arrivées dans les vignes où j'aime à me promener. Trop chou !

Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. J'espère que chez vous aussi le temps a été agréable.

Bisouilles

J'avais programmé mon billet pour ce matin, mais allez savoir pourquoi, il s'est caché dans mes brouillons. J'ai déjà eu un mal fou à insérer certaines photos, et là le billet est resté dans les tuyaux. J'espère que ça ne va pas durer, parce que ça commence à me prendre la tête ! D’autant plus que je me demande si mes abonné(e)s reçoivent mes alertes, n’ayant presque plus de commentaires depuis la migration.

En décembre dernier, j'ai demandé à Catherine si elle acceptait de me faire une peinture de ma défunte minette, Khanna-Byss. Dans sa grande gentillesse, elle a accepté. Elle m'a demandé de lui envoyer une photo d'elle pour support. Avec l'aide de ma fille, c'est celle-ci que nous avons choisie :

Elle était jeune, montée sur son arbre favori où elle aimait jouer avec moi qui restais en bas.

Cette semaine, j'ai reçu le travail de Catherine, accompagné d'une jolie carte.

En ouvrant délicatement le paquet, j'ai eu une énorme surprise. Elle ne m'a pas fait une peinture, mais trois !

Elle a peint mon petit astre solaire de trois manières : pastel, acrylique et aquarelle, ajoutant même un passe partout pour mettre autour de mon choix. Elle me disait de jeter les images qui ne me plaisaient pas, mais j'en suis incapable. Tout est si bien réalisé !

Le pastel :

L'acrylique. On a même l'impression de sentir la mousse sur l'arbre tant la texture est bien réalisée.

L'aquarelle

Les trois ensembles :

Mais ce n'est pas tout ! La cerise sur le gâteau, une autre aquarelle qu'elle a réalisée à partir d'une photo de mon blog :

J'avais déjà deux cadres. Le premier a atterri dans ma chambre, à côté de la peinture d'Opium que Rachel m'avait faite après sa mort.

La deuxième, sur ma fausse cheminée. La troisième se trouve au dos, je n'avais pas de quoi l'encadrer. Ainsi, elle reste à l'abri. Mais je la sortirai de temps en temps pour changer de texture.

J'ai placé la quatrième dans un cadre plus grand, et l'ai placée dans mon entrée.

Je tenais à partager avec vous les réalisations de Catherine qui m'a fait une bien jolie surprise avec tous ces dessins. Même si je l'ai déjà remerciée je tiens à lui faire honneur ici. Elle a si bien su faire ressortir le magnifique regard de ma minette...

Je vous souhaite une belle fin de semaine.

Bisous tout plein

Je reviens à la botanique avec le bouleau. En cette saison, c'est le moment de prendre une cure de sève. Je le fais chaque année, les trois premières semaines de mars, à raison d'un verre le matin. En effet, c'est le moment idéal, au printemps parce qu'à la sortie de l'hiver le corps est chargé en toxines, c'est à ce moment qu'une cure drainante a le plus d'intérêt pour accompagner l'organisme dans la transition entre les saisons.

Mais avant tout, venons-en aux propriétés de cet arbre.

En phytothérapie, on utilise les feuilles, l'écorce et la sève

La sève de bouleau est riche en minéraux et oligo-éléments : elle reminéralise les articulations, renforce et réhydrate les muscles pour les sportifs ou les personnes en convalescence. Autre fonction, elle draine les émonctoires que sont les reins, les poumons, le foie, le sang et la peau. Aide à faire perdre un peu de poids pour les personnes en surcharge, c’est un bon complément pour les régimes « minceur ». Elle participe au traitement des infections urinaires. Elle est également utilisée pour aider à l'élimination des calculs urinaires (sable ou petits « cailloux »), dans les reins ou la vessie, draine les reins, les poumons, le foie, le sang et la peau.

En cataplasme, bains de sièges, macéra huileux, elle soigne les hémorroïdes, les piqûres d’insectes, le prurit, les crevasses, plaies, furoncles, gerçures, ulcères cutanés, peau irritée.

Les feuilles de bouleau contiennent des flavonoïdes qui servent à soigner toutes les formes d’insuffisance urinaire. Que ce soit contre l’hydropisie, ou tout autre type d’infection urinaire, les feuilles en infusion sont un excellent remède. Grâce à ces mêmes propriétés, les feuilles de bouleau facilitent l’élimination de l’acide urique et le drainage en cas d’œdème et de goutte. Elles permettent aussi de soulager les crises rhumatismales et l’arthrite. L’une de leurs vertus thérapeutiques est également la prévention des calculs urinaires.  Les personnes obèses, celles désireuses d’atténuer leur cellulite peuvent aussi en consommer.

L’écorce de bouleau Cette partie du bouleau fait ses preuves dans le traitement des fièvres intermittentes. Réduite en poudre, l’écorce sert aussi à fabriquer un onguent très efficace contre les blessures mineures.

En cuisine

En jus. Au début du printemps, faire une cure de 3 semaines de sève de bouleau. On peut aussi manger les jeunes feuilles de l'arbre. Pour cela, faites-les sécher puis frire comme des chips.

En cosmétique

Le recours aux feuilles de bouleau pour rincer les cheveux, limiterait les chutes capillaires et la formation de pellicules. Les minces feuilles de bouleau, quant à elles,  sont un remarquable pansement antiseptique pour les plaies.

Voilà, vous en savez un peu plus sur cet arbre, qui en plus d'être joli peut nous aider à nous soigner/

Belle journée.

Bisous ! bisous !

A l'aube de cette nouvelle semaine, je vous présente les ciels pour Arlette. Lundi, la pluie a remplacé la neige. Le lendemain, le soleil a fait son retour pour quelques jours, mais avec beaucoup de nuages.

Vendredi nous a offert un lever de soleil magistral. Puis, le mauvais temps a fait son retour avec beaucoup de pluie jusqu'à dimanche en milieu d'après-midi.

N'étant pas sortie, je n'ai pas de fleurs à offrir à Alette. Juste celles de mon intérieur.

 Je vous souhaite une douce semaine.

Bisouilles

J'avais chiné un porte-bouteilles en zinc, et j'avais envie de le remplir pour en faire quelque-chose de décoratif. J'ai choisi des bouteilles d'eau. Bon, OK, je ne les ai pas laissées dans leur état brut...

J'en ai coupé huit à la même hauteur, j'ai commencé à les peindre avec une peinture à effet pierre trouvée dans un magasin discount. C'était l'occasion de l'essayer. J'ai beaucoup aimé le résultat, mais ma petite bombe ne suffisait hélas pas à faire toutes mes pièces. Du coup, j'ai continué avec la couleur parme que j'avais mise à l'intérieur, puisque, vous le savez, je déteste le vert.

Bien entendu, je n'ai pu faire autrement que d'ajouter de la dentelle...

J'ai ainsi réalisé un pique-fleurs géant. Chaque bouteille se transformant en futur vase.

Une partie de ces bouteilles n'aura pas pollué la planète... Et en prime, c'est décoratif. Que demander de plus ?

A peine mis sur un site de vente, l'ensemble est parti de suite, tellement il a plu.

Bisettes de fin de semaine

Voici un billet qui était dans les tuyaux de Canalblog, mais que je n'ai pas pu envoyer. C'est peut-être un peu tard dans la saison, mais je le transmets quand même.

Cela fait un moment que je n’ai pas fait de rubrique botanique. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de deux plantes fort utiles en hiver. Je fais chaque année une cure de spriruline de trois mois afin de booster mes défenses immunitaires. Lorsque je suis malade, je prends en plus de l'alcoolature de cynorhodon qui m'apporte plus de vitamine C que celle qu'on trouve dans le commerce.

Je vais donc vous présenter le cynorrhodon et la spiruline.

Le cynorrhodon

En phytothérapie

Un concentré de bienfaits naturels

Le cynorrhodon est en fait, le faux-fruit de cette plante que nous connaissons bien : l’églantier (le rosier sauvage/Rosa canida). Populairement, il est aussi appelé « poil-à-gratter » ou « gratte-cul », en raison de ses poils très irritants. Ces derniers devront être retirés avant une utilisation en cuisine, car ils sont agressifs pour le système digestif. Véritable réserve de nutriments essentiels, il mérite d’être connu et reconnu pour ses nombreuses propriétés. Un allié du système immunitaire

 La petite gousse rouge remplie de graines présente des propriétés exceptionnelles : on y retrouve les nutriments essentiels en grande quantité ! Grâce à sa richesse naturelle en vitamines antioxydantes (vitamine A, vitamine C et E), en minéraux et en oligoéléments (calcium, phosphore, magnésium, soufre, zinc et fer), il est un excellent partenaire de la vitalité au quotidien. Selon les espèces, la teneur en vitamine C naturelle du cynorrhodon peut aller de 500 à 5000 mg pour 100 g de fruits, ce qui représente un taux dix à cent fois supérieur à celui d’un agrume. Il contient également des acides gras essentiels (oméga 3 et 6), nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. Idéal pour toute la famille et en particulier les enfants, le cynorrhodon est apprécié en naturopathie pour ses effets toniques. Au quotidien, il stimule les défenses immunitaires et participe également à renforcer la peau, les ongles et les cheveux.

Récolter et utiliser le cynorrhodon frais est possible, notamment pour être consommé en soupe ou confiture. On le trouve aussi sous forme de tisane, à consommer en infusion : une utilisation incontournable de l’herboriste. Pour profiter pleinement de ses nombreuses vertus tout au long de l’année, cette petite baie pourra aussi être utilisée en complément alimentaire.

 Personnellement, je réalise une alcoolature de cynorrhodon et je la prends en cure hivernale.

La baie de cynorrhodon peut se manger crue. Il faudra alors enlever les poils urticants et les petits akènes avant de consommer le fruit. Enlevez la partie noire de la baie, coupez cette dernière en deux puis retirez les graines et les poils qui se trouvent à l’intérieur. Vous pouvez ensuite utiliser les fruits dans une tisane fruitée ou les faire sécher pour les conserver plus longtemps. Notez que vous pouvez aussi mettre vos baies fraiches en congélation.

Lorsqu’ils sont mûrs, les cynorrhodons entiers sont ramassés manuellement. Il est important de le cueillir après les premières gelées. Si on n’est pas sûr qu’ils aient bien gelé, on peut les mettre vingt-quatre heures au congélateur. Pour préserver intactes toutes leurs propriétés, on pratique un séchage au four à plus de 100°.ou à l’air libre.

Consommé en gélules ou en poudre, il est parfait pour soutenir l’alimentation tout au long de l’année, et plus particulièrement lors des changements de saison. Un super aliment pour toute la famille, à consommer été comme hiver ! Pas d’effets indésirables ni de risque de toxicité. Les personnes les plus sensibles au niveau intestinal pourront constater une éventuelle modification du transit (constipation).

Peu le savent, mais c’est aussi grâce au cynorrhodon que l’on produit la fameuse huile de rose musquée. Pressées à froid, ses graines produisent une huile végétale orangée dont les propriétés sont remarquables en cosmétique. Riche en antioxydants, elle est reconnue pour ses vertus régénérantes et cicatrisantes. En plus d’être adaptée aux épidermes les plus sensibles et aux personnes sujettes aux problèmes de peau, elle est utilisée pour son action efficace contre le vieillissement cutané. La vitamine E et A font de cette huile un actif de choix pour les peaux matures.

En cuisine

On peut déguster le cynorrhodon en sirop, en confiture, gelée, ou purée pour ajouter aux yaourts, en préparation salée : sauce tomate, purée crue, vinaigrettes.

Les pétales de fleur d’églantier sont utilisés pour parfumer les pâtisseries.

On peut mixer les baies entières avec de la compote de pommes et de la purée d’amandes, puis passer le tout à la moulinette. On peut aussi faire un ketchup de cynorrhodon en mixant les  baies avec des tomates que l’on passe ensuite à la moulinette pour ne pas avoir de grains.

Quelques recettes

La spiruline

La spiruline est l’un des plus anciens micro-organismes vivants connus de notre planète. On la met généralement dans la catégorie des micro-algues planctoniques, mais c’est en fait une cyanobactérie filamenteuse (“cyano“ du fait de sa couleur bleu-vert) : elle possède un système de photosynthèse et est dépourvue de noyau.

Elle se développe dans les régions tropicales et subtropicales. C’est le flamant rose nain qui lors de ses vols migratoires a permis à cette cyanobactérie d’être transportée vers de nouveaux habitats et d’y proliférer. Elle a besoin d’un rayonnement solaire important, elle aime les eaux chaudes, saumâtres, alcalines entre 8,5 et 11, riche en oxygène, en gaz carbonique, et contenant du bicarbonate de sodium. La particularité de ces eaux, ne permettant pas la prolifération d’autres microorganismes, confère à la spiruline une certaine pureté.

Ces dernières décennies, les exploitations des ressources naturelles et les cultures artisanales n’étant plus suffisantes pour couvrir la forte demande en spiruline, une culture industrielle a vu le jour, ce qui a notamment permis de maximiser les rendements et de produire une spiruline enrichie et de meilleure qualité.

En phytothérapie

La spiruline est considérée comme un super-aliment en raison de ses propriétés nutritionnelles uniques au monde. Elle est l’une des meilleures sources de protéines végétales qui soient, en plus d’être une exceptionnelle source de fer. Riche en minéraux essentiels et en vitamines, elle est un aliment que l’on privilégie aujourd’hui pour combattre la malnutrition dans le monde. Elle renforce les défenses naturelles et lutte contre la fatigue. Aide à rester en forme physique et mentale

Elle apporte des protéines  (de 55 à 70% du poids sec), huit acides aminés, des lipides (5 à 10% du poids sec total) dont un oméga 6. Elle comporte aussi des glucides ( 15 à 25% du poids sec), des vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, analogue de B12, C (absente ou en quantité négligeable), pro-A (β-carotène), D, E (tocophérols), K, des  minéraux et oligo-éléments (calcium, phosphore, potassium, magnésium, fer, zinc, sélénium, cuivre, chrome, manganèse, sodium, iode), des phytonutriments et enzymes

 Antifatigue. La spiruline est indiquée lors de certains régimes (végétarien, végétalien, vegan, amaigrissant…) pour éviter les carences. L’apport de spiruline peut être intéressant chez certaines personnes âgées souffrant de perte d’appétit qui par conséquent se retrouvent rapidement carencées. Pour les sportifs, la spiruline améliore l’endurance et les performances physiques, favorise la récupération musculaire, diminue les crampes et la fatigue, mais il a aussi été observé une augmentation de la VO2 max et des enzymes luttant contre le stress oxydatif.

 Antioxydante. La spiruline est une excellente source d’antioxydant comme le béta carotène, la phycocyanine, la vitamine E, le zinc, le sélénium, la superoxyde dismutase.

 Antiallergique. Les essais ont montré des résultats très satisfaisants sur les phénomènes allergiques comme l’asthme, les eczémas atopiques, les rhinites allergiques. Ils suggèrent que la spiruline stimule les défenses immunitaires, inhibe le relargage d’histamine par les mastocytes, et réduit la production d’acide arachidonique responsable de la formation des leucotriènes qui déclenchent les bronchospasmes.

 Usage vétérinaire. La spiruline offre un grand intérêt en usage vétérinaire pour le bien-être des animaux. Chez les chiens, les chats et les chevaux, la spiruline permet de rendre les poils plus brillants et plus résistants. Elle permet d’améliorer leurs défenses immunitaires, de pallier aux états de fatigue, d’accélérer la guérison… Les éleveurs de poule ajoutent de la spiruline dans leur alimentation pour améliorer la qualité des œufs et de leur chair.La spiruline est aussi utilisée pour les poissons, les oiseaux…

En cuisine

On peut l’ajouter aux smoothies, aux jus de fruits, on peut en mettre dans les pâtes maison, les sauces, risottos, salades, soupes, houmous, glaces, omelettes, guacamole, blinis…

Quelques recettes

Voilà, j'en ai fini avec ce billet un peu long... J'espère que vous y trouverez votre bonheur et que vous serez paré(e)s pour l'hiver prochain.

Je vous souhaite une belle journée et je vous embrasse fort.

NB : comme à chaque fois, vous pourrez récupérer les recettes dans l'album "Recettes à base de plante sauvages », colonne de gauche du blog.