La dentelle au Puy en Velay
Bonjour à vous qui passez par là. Je tiens à vous prévenir que ce billet va sortir de l'ordinaire, du fait qu'il va être plutôt studieux. Ma passion pour la dentelle va se coucher ici, avec plus de mots que de photos. C'est principalement dû au fait que là où je vous emmène, les appareils photos étaient interdits. Je ne vous en voudrai pas si vous ne me lisez pas jusqu'au bout, mais si vous le faite, je vous en remercie d'avance. Allez, c'est parti !
La région du Puy-en-Velay, point de départ d’une des quatre grandes routes européennes pour Saint-Jacques de Compostelle, est depuis fort longtemps reconnue comme un centre important de fabrication de dentelles à la main. Très tôt des usages s’étaient instaurés de désigner sous le nom de "Dentelle du Puy" des dentelles uniquement réalisées à la main dans cette région.
Ce fut le but principal de mes congés d’été et je vous en ai largement fait profiter. Cependant, je n’en ai pas tout à fait terminé avec elle. Aussi, avant d’aller plus loin dans ce billet, je vous fais un petit résumé de ce que j’ai appris, pour celles qui n'auraient pas vu me précédents billets sur le sujet.
D’après les historiens français, l’origine de la dentelle remonte au milieu du XVème siècle. En 1406, une brodeuse, Isabelle Manour, fut choisie par l’évêque du Puy pour confectionner, conformément à la tradition, une robe fine et transparente pour la vierge noire, portée en procession à travers la ville. Pour s’acquitter de sa tâche, elle créa le premier métier à dentelle (carreau).
L’essor commercial n’a pas tardé et dès le début du XVIème siècle la mode s’est emparée de la dentelle. Les nobles en ce temps-là se ruinaient pour en acheter, les titres de noblesse s’évaluaient au volume de dentelle que l’on portait. Dans toutes les maisons de la région les femmes occupaient leurs veillées à confectionner la dentelle du Puy renommée pour sa finesse et sa créativité.
La dentelle constituait un appoint "pécuniaire" non négligeable, c’était une occupation à domicile, les dentellières travaillaient à "façon", les fils et le modèle étaient fournis par le grossiste, le calque était rendu après usage. Chaque famille de la région possédait un, voire deux "carreaux".
En 1776, du fait de ses exportations, la dentelle occupait 80 000 personnes. Le Puy en Velay comptait à cette époque, cent-soixante-treize marchands dont près de dix exportaient à l’extérieur de l’hexagone. Actuellement cette industrie, qui s’est modernisée, connaît un certain essor notamment grâce aux commandes de pays étrangers.
Au XVIème siècle, le Puy-en-Velay est l'un des plus anciens et des plus actifs centre dentellier de France, on y compte soixante-dix-mille dentellières. Situé au départ des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce lieu de pèlerinage attire nombre de commerçants et de colporteurs. Des intermédiaires ou leveuses distribuent le travail à faire puis ramassent les dentelles pour les vendre aux négociants du Puy.
En 1665 l'ordre des Béates est créé. L’enseignement du métier de dentellière se fait aux enfants, par des jeunes femmes qui en plus de la technique, transmettent une éducation morale et religieuse. L'inventaire demandé par Colbert en 1668 révèle que la dentelle est l'unique ressource économique de la région.
Au XIXème siècle, avant la grande récession amorcée par la chute du Second Empire, les exportations de dentelles du Puy sont considérables en France. L’art de la dentelle est à son apogée créative et ornementale, mais commence à décliner pour des raisons économiques d’une part et pour des raisons de mode d’autre part.
Au début du XXème siècle, Jules Ferry, fervent défenseur de l’école publique laïque, met fin à l’activité des Béates. Des écoles spécialisées dans la pratique de la dentelle voient le jour, avec plus ou moins de succès. Seule une poignée de passionnés maintiennent cet art en activité, jusqu’à la création de l’Atelier Conservatoire National de la Dentelle.
Cette industrie régionale se poursuivit jusqu’aux années 1920, date à laquelle sont apparus les premiers métiers à dentelle mécanique. Ils étaient les "bourreaux" de la dentelle à la main.
En 1931, le Tribunal Civil du Puy en Velay consacre ces usages locaux, loyaux et constants. Il dit et juge que l’appellation "Dentelle du Puy" est exclusivement réservée à la dentelle faite à la main à l’aide de fuseaux maniés par l’ouvrière. La particularité de cette dentelle est l'utilisation du point d'esprit (ou Cluny de Brioude) qui forme des pétales :
Cette disposition à caractère impératif, confère ainsi à la dentelle faite à la main une appellation d’origine : dénomination d’un pays, d’une région, d’une localité, servant à désigner un produit qui en est originaire et dont la qualité ou les caractères sont dus au terroir, au savoir-faire ancestral, à la tradition.
Le matériel utilisé :
Le Carreau
C’est un coussin carré muni d'un cylindre, sur lequel on dispose tout le matériel. Sur la partie supérieure se trouve le tambour ; il accueille le carton ou modèle du motif à exécuter. Les épingles à tête de verre servent à fixer le fil de lin ou de soie sur le carreau et à respecter le tracé de la dentelle à exécuter.
Aujourd’hui, il est plat et formé de plusieurs carrés qui peuvent être déplacés au gré de l’avancement du travail.
Les Fuseaux
Leur fonction est bien définie. Le fuseau vellave est un petit instrument en bois tourné de 8 à 10 cm de longueur et de forme allongée. La tête retient le fil de lin à l’arrêt. La bobine ou fusée, est la partie centrale qui sert à stocker le fil, enfin, le manche sert à prendre et à diriger le fuseau. Il y a un fuseau avec un fil de trame (guide), les autres s’entrelacent autour de lui pour former le dessin.
Les épingles
Elles sont utilisées pour arrêter le fil afin de suivre le dessin piqué sur le carton. Elles maintiennent donc en place les croisements des fils. Elles sont plus ou moins fines selon la grosseur du fil. Autrefois, elles étaient en cuivre ou laiton car ces matières ne rouillant pas, elles ne tachaient pas la dentelle. Ensuite elles furent en acier inoxydable avec une tête à verre multicolore, et c’est aujourd’hui le modèle le plus courant. On les enfonce sur le carreau à l'aide d'un poussoir.
Le carton
C’est le patron. Les cartons sont les supports des modèles dessinés regroupés par planche de 10 modèles environ et classés par degrés de difficulté.
La matière première
La dentelle se fabrique avec du fil en soie, de la laine, du fil d’or ou d’argent mais surtout avec du fil de lin ou coton.
La dentellière entrelace et croise les fuseaux pour former les points en suivant le tracé du modèle. Les points sont stabilisés à l’aide d'épingles enfoncées sur le carreau.
La complexité de la dentelle réside dans la grande diversité des points qui peuvent demander plusieurs centaines de fuseaux. La dentelle peut être à fils continus ou coupés ou encore à pièces rapportées. La réalisation d’une dentelle au fuseau nécessite trois étapes. Il faut tout d’abord faire le modèle à exécuter. Cette opération qui consiste à transposer, sur papier-calque, le projet de l’artiste en dessin technique, s’appelle la mise en carte. Après validation par la réalisation de plusieurs échantillons, ce dessin technique est reporté sur un carton par le piquage de petits trous marquant l’emplacement des épingles, avant d’être reproduit à l’encre. Des signes conventionnels indiquent à la dentellière les points à exécuter, écriture technique propre au langage de ce savoir-faire.
Après la réalisation de la dentelle, vient la finition qui a pour but d’assembler à l’aiguille les dentelles entre elles ou/et sur un tissu.
La dentelle du Puy depuis 1932, fait l’objet d’une Appellation d’Origine afin de la différencier des dentelles importées du sud-est asiatique ou des dentelles mécaniques.
Dès qu’on arrive dans le centre de la vieille ville, la dentelle s’affiche dans les magasins et dans la rue où dentellières et denteliers (j'ai rencontré deux hommes maniant les fuseaux) qui montrent et expliquent leur savoir-faire.
Je vous propose de regarder le film que j’ai réalisé :
Dans mon billet intitulé « Le Grand Séminaire » datant du dix-sept septembre, je vous avais dit que je reviendrais dans une boutique particulière, celle d’une dame de quatre-vingt-douze ans qui faisait sa dernière saison avant de fermer son magasin. Elle a commencé la dentelle au fuseau à l’âge de six ans et ne s’est jamais arrêtée. Issue d’une lignée de dentellières, elle expose certains modèles réalisés par sa mère et sa grand-mère, mais aussi par elle-même.
Sur de nombreux ouvrages, elle met non seulement le prix, mais aussi le temps passé dessus, l’année de réalisation. Ci-dessus, en orange : fait en 1854 par sa grand-mère, en fil de lin ; quatre mois de travail (395 €) – En jaune : fait en 1920, en fil de lin ; deux mois de travail (260 €). Ci-dessous, en bleu : quatre-cent-soixante-dix heures de travail, deux-cent-cinquante fuseaux ! Son diplôme des victoires de la dentelle obtenu en 1991.
Ci-dessus, certains ouvrages réalisés en 1890, de nombreuses heures de travail affichées. En dessous, quelques dentelles en ruban, mais le prix ne s’entendait pas avec ma bourse, même si j’ai conscience du travail fourni et de la matière utilisée. Snif !
J’ai longuement discuté avec elle, et lui ai acheté quelques cadeaux pour la famille et une amie. Avec elle, ce sont plein de souvenirs de temps (pas si) anciens qui vont s’envoler. C’est dommage, mais qu’y faire ? Elle n’a pas trouvé de repreneur ; et je ne pense pas que ce soit un marché très lucratif à l’heure actuelle.
Avec mes achats, elle a glissé cette jolie carte, avec sa maman en photo :
Cependant, au Puy en Velay, la dentelle se bat pour ne pas tomber dans l’oubli. Je vais vous le prouver en me rendant ici :
La création en 1976 de l’Atelier Conservatoire National permit de relancer l’intérêt pour la dentelle du Puy.
Je m’y suis bien évidemment rendue. Une fois passé la porte, j’ai traversé une grande cour et j’ai monté quelques marches pour me rendre au Ministère de la Culture et du Mobilier National/Atelier Conservatoire National de la dentelle.
Je n’ai pu prendre que ces quelques photos de l’entrée, car les clichés sont formellement interdits. Et on comprend vite pourquoi.
Installé dans des locaux municipaux abritant également le Musée des Beaux-Arts et celui de la Dentelle, ainsi que les bibliothèques, cet atelier est l’héritier de la Manufacture nationale du point de France fondée par Colbert en 1665 afin de freiner les importations de dentelle au point de Venise. Il succède à l’École dentellière, maintenue jusqu’à nos jours par la congrégation des sœurs de la Providence, avec le soutien de la Chambre de commerce d’Alençon.
L’Atelier Conservatoire National de la Dentelle du Puy-en-Velay est créé en 1976, sous l’impulsion du Président de la République Valéry Giscard d’Estaing. Rattaché à l’administration du Mobilier national, l’établissement participe à l’ameublement et à l’enrichissement des collections patrimoniales par la création de dentelles d’après des modèles d’artistes contemporains, pérennisant un savoir-faire de qualité exceptionnelle et participant au rayonnement culturel de la région.
Les deux ateliers de dentelle, hérités, d'une part, pour Alençon, de la Manufacture nationale du Point de France créée par Colbert en 1665 afin de concurrencer la dentelle de Venise, et d'autre part, pour le Puy-en-Velay, des savoir-faire traditionnels de la région de la Haute-Loire, ont été institués en 1976 en tant qu'ateliers nationaux. Ils constituent de véritables conservatoires de la tradition dentellière française.
Chaque année, des dentelles réalisées dans les ateliers nationaux du Puy-en-Velay pour la technique au fuseau et du Point d'Alençon pour la technique à l'aiguille entrent dans les collections, œuvres de centaines d'heures de travail.
Les ateliers réalisent également des broderies. Les œuvres créées sont de deux types : soit des reproductions de motifs des XVIIIème et XIXème siècles, visant à perpétuer l'excellence des techniques traditionnelles, soit des créations contemporaines qui font appel à des couturiers (Paco Rabanne, Chantal Thomass) ou à des artistes plasticiens comme Annabelle d'Huart, Eric Gizard, Corinne Sentou, Didier Trenet, dont les projets sont choisis dans le cadre d'une commission d'acquisitions.
Grâce à la diversité de ces inspirations, la collection réunit aussi bien des pièces traditionnellement liées à l'ameublement (nappes et serviettes de table, par exemple...) que des créations plus purement artistiques.
Ce dynamisme dans la création fait écho à celui de la recherche et de la diffusion de la collection, dont les pièces sont régulièrement prêtées à des musées.
J’ai trouvé une de ces créations sur Internet, afin de vous montrer le genre de travail que ces femmes exécutent :
J’ai été accueillie par une jolie brune aux yeux bleus, passionnée par son métier. Elle m’a expliqué ce qu’elles faisaient en ces lieux. Toutes les personnes travaillant ici connaissent et réalisent chaque étape de la réalisation de la dentelle du Puy. Du dessin, en passant au piquage des cartons, pour finir avec les fuseaux et l’assemblage. Pour vous donner une idée, regardez la vidéo que j’ai trouvée sur le Net, en cliquant sur la photo ci-dessous. On y voit l'atelier que j'ai visité et certaines dentellières à l'ouvrage.
Ensuite, je suis passée à chaque table de travail pour voir les œuvres en cours. J’ai assisté au piquage de carton, j’ai regardé deux personnes qui travaillaient des points de base pour de très fines bandes de dentelle, d'un centimètre de large, dans le but d’accéder au zéro défaut. Il faut régulièrement détourner les fuseaux, le fil se tordant, ce qui provoque des différences d’épaisseur. Elles sont en apprentissage.
Une personne reproduisait des modèles anciens.
Les autres travaillaient à la demande de créateurs. Il m’est difficile d’expliquer par des mots ce à quoi ça correspond. Pour faire simple, je prends l’exemple du premier cas : un immense lustre pour une exposition. Les conservatrices ont recopié le modèle du créateur sur du papier millimétré. Il n’y a pas de photocopie, trop imprécise pour ce genre d’œuvre. Il y a une douzaine de faces de différentes formes et grandeurs, qui vont s’associer les unes aux autres. Les panneaux sont remplis par un filet réalisé aux fuseaux, les carreaux de la trame devant faire un à deux millimètres :
Sur ce filet sont ajoutées, comme des branches d’épis de blé, modernes, réalisés en plusieurs couleurs. Le conservatoire créé d’ailleurs ses propres bains, sur Paris (ces couleurs sont magnifiquement lumineuses). Ces épis se croisent sur la trame. Ils sont réalisés avec du fil de soie et du coton dmc afin d’obtenir un beau relief. Le travail doit être parfait puisqu’il sera visible à l’endroit comme à l’envers, et les raccords entre les différents panneaux ne doivent pas se voir. Le conservatoire de Paris a d’ailleurs crée de fines lamelles en métal de quelques millimètres, pour insérer les dentelles à l’intérieur, et assembler les parties entre elles. Sur chaque tige de métal, de fines leds seront installées pour apporter la lumière.
C’est un travail d’architecte, d’orfèvre, d’artiste impensable. On est loin de l’automatisme des premières dentellières, et un niveau plus haut que ce que je vous ai montré à Brioude, bien qu’ici la couleur soit aussi très présente. Elles sont deux à travailler sur le projet.
Ce qui est particulier, c’est qu’elles ne savent pas toujours où va se trouver l’œuvre et que parfois, elles ne voient même pas le résultat final. L’artiste prend tous les hommages, alors que franchement, n’êtes-vous pas de mon avis, ce sont elles les fées créatrices ?!? Il faut vraiment aimer son travail pour accepter ça.
Une autre réalisation pour un autre artiste. Un cube composé de douze carrés posés face à face, séparés de quelques millimètres les uns des autres, tenus par douze autres carrés positionnés de la même manière, mais dans l’entrecroisement des premiers. Chaque carré est brodé selon les dessins de l’artiste, sur la même trame à petits carreaux que précédemment, dans les couleurs de bains souhaités. Le tout formant un cube. J’ai essayé de vous faire un schéma ci-dessous, avec seulement six carrés, j'espère que vous comprendrez ce que je veux dire... En rouge, j’ai représenté les carrés qui s’intercalent verticalement, mais en fait, ils sont tous de la même couleur. Il faut comprendre que le carré rouge descend jusqu'en bas, n'ayant pas réussi à le faire sur le dessin. En fait, chaque carré est coupé en son centre pour s'intégrer aux autres, mais c'est tellement bien fait qu'on croit qu'ils sont tous d'un seul tenant. De plus, chaque carré est cerclé de très fines lamelles de métal qui cachent les arrêts de fils et contribuent au maintien de l'œuvre.
Une troisième œuvre consiste en un immense tableau moderne sous forme de vagues de diverses couleurs, formant comme des fleurs et feuilles. La broderie se terminant par de nombreux fils qui forment comme une fourrure. Tout est travaillé par des petits morceaux d’une dizaine de centimètres, qui doivent s’assembler avec précision pour former un ensemble parfait. Je dois dire qu’il leur faut aussi un sacré coup d’œil, car j’étais incapable de trouver l’endroit où l’échantillon qu’on m’a montré se plaçait sur le plan ! Une idée de ce que j’appelle « fourrure», mais sur le tableau, ils sont plus longs, et les morceaux ne sont pas unis, ce sont des fondus de plusieurs couleurs :
Bref, je n’ai pas de mots pour expliquer le perfectionnisme de ces artistes pour réaliser de telles prouesses. Vous aurez donc bien compris pourquoi on ne peut pas faire de photos, puisque tout est à l’état de réalisation, et tant qu’une œuvre n’est pas terminée et exposée, elle ne peut être divulguée. J’espère tout de même que vous aurez compris mes explications…
Le conservatoire exécute aussi des commandes particulières pour l’Elysée, comme dernièrement, une commande de rideaux. Nos impôts servent à quelque chose… Attention, si vous voulez visiter l'endroit, sachez qu'il n'est pas ouvert tous les jour, cependant, la visite est gratuite.
Il reste un endroit dédié à la dentelle, au Puy en Velay. C’est le Centre d’Enseignement de la Dentelle Aux Fuseaux. Je suis passée devant, mais je n’ai pas pu y entrer, c’était fermé.
Créé en 1974, le Centre d'Enseignement de la Dentelle au Fuseau poursuit deux missions essentielles : le maintien de la tradition et de la pratique par l'enseignement et la sauvegarde du patrimoine dentellier. Déjà attestée en Velay au XVIème siècle, la production de dentelle périclita quelques temps au XVIIème siècle, suite à un arrêt du Parlement de Toulouse l'interdisant. Le jésuite Jean-François Régis ayant contribué à son rétablissement, il fut consacré saint patron des dentellières.
Au fil des années, le centre a acquis un rayonnement international et ses cours par correspondance, suivis dans le monde entier, en font une référence en matière de formation.
Des salles d'exposition permettent de découvrir chaque année une exposition à thèmes
Des milliers de stagiaires du monde entier sont venus ces vingt dernières années se former au Puy-en-Velay.
Aujourd’hui, la dentelle du Puy en Velay est répertoriée au patrimoine culturel immatériel français, tout comme celle de Calais ou d’Alençon.
Si un jour vous passez par là et avez envie de visiter ces deux endroits, je vous les ai indiqués sur la carte ci-dessous :
C’est ici que je clos le chapitre dentelle de mon séjour. J’ai conscience que j’ai été très explicative pour ce billet, mais sans photos, il m’était difficile de vous faire comprendre ce que j’ai vu… Merci donc aux personnes qui auront eu la patience de me lire jusqu’au bout.
Doux bisous