Aujourd'hui, je vous propose un petit retour en arrière et je vous emmène au restaurant :

C'était pour la fête des mères. Ma fille m'a invitée au restaurant et j'en ai choisi un que j'avais repéré cet hiver, à Valence.

La décoration est chargée d'objets du passé, et j'ai trouvé intéressant de vous la montrer.

Même les toilettes sont dans le thème !

Nous avons mangé en terrasse, comme il faisait beau.

Comme nous sommes toutes les deux végétariennes, nous avons commencé par une salade au chèvre chaud et noisettes torréfiées (j'ai oublié de la prendre en photo, puis nous avons partagé des pommes de terre sautées et une délicieuse ratatouille, avec un gratin de ravioles aux tomates, un délice. En dessert, un clafouti et un baba au rhum pour compléter le tout.

Nous avons fini l'après-midi en nous promenant dans Valence, et au Parc Jouvet. Et nous avons fait une longue balade près de chez moi, discutant entre filles et partageant de bons moments ensemble.

Alors, ça vous tente un restaurant comme celui-là ?

Douce fin de semaine.

Bisous

La semaine dernière, je suis allée dans ma jardinerie préférée pour acheter quelques aromates.

Et je n'ai pas pu m'empêcher de prendre des fleurs en photos.

Je les partage avec vous, comme ça, juste pour le plaisir.

Bon, j'ai bien acheté mes aromates, mais j'avoue, j'ai encore craqué pour une orchidée... Une vanda !

Je sais, je suis incorrigible. Est-ce grave ?

Bisettes

Nous voici arrivé(e)s au dernier billet sur la Fête de la Renaissance de Viviers.

D'autres animations avaient lieu. Ici, le tir à l'arc. Les archers de Roqueplane camaient dans le jardin du Clos Saint Roch.

Les lanceurs de drapeaux d'Asti ont accompli des prouesses physiques et artistiques dans la tradition de la Renaissance italienne.

Quelques photos du site de l'association, n'ayant pas assisté au spectacle. Je n'y suis allée que le dimanche après-midi, c'était trop court pour tout voir.

L’Académie Amhe de Rochemaure faisait des démonstrations d'escrime, nous montrant des techniques de combat à mains nues, avec des haches, des épées. Avec ou sans armures. Je vous rappelle qu'il faisait trente-six degrés ce jour-là... Il faut avoir la foi et la passion !

Cette année, l'Atelier Prospero nous a présenté quelques créations de Léonard de Vinci. Homme de la Renaissance, génie universel, observateur, expérimentateur, en tant qu'ingénieur et inventeur, il a développé des idées très avant-gardistes, des prototypes d'avions, d'hélicoptère, de sous-marin, et même d'automobile. De nombreux modèles sous forme de maquettes en bois, nous ont été présentés, expliqués sous forme de spectacle humoristique. On a découvert que Léonard de Vinci écrivait sous forme de miroir afin de ne pas faire voler ses idées. Qu'il a inventé le pédalo et divers machines de guerre qui elles, n'étaient pas sympas du tout, en plus de ce qu'on lui connaissait.

Voilà, j'en ai fini. Je tiens à saluer les bénévoles qui ont fait un travail remarquable, même si cette année ils étaient moins nombreux. D'ailleurs, la ville étaient moins investie que la dernière fois. Tout se passait dans la ville haute, celle du bas ayant été abandonnée cette fois. J'espère que cela continuera quand-même, parce que c'est une belle fête, quoi qu'il en soit.

J'espère que cela vous aura plu.

Bisous ! Bisous !

Continuons notre balade dans la haute ville.

Avant cela, arpentons quelques rues pour le plaisir de voir de vieilles pierres.

Un équilibriste défiait l'apesanteur.

Tout autour de la cathédrale, on découvre des vieux métiers.

Cet artisan créé de jolis arcs.

A côté de lui, une dame s'attèle à la réalisation d'un carquois en cuir.

Les vendeurs de lithothérapie, le tailleur de pierres.

Les paniers en rameaux de vigne.

Et celui qui a retenu le plus d'attention, le souffleur de verre.

En vidéo :

Cette magnifique carafe a vu le jour devant nos yeux. Ma soeur rêvait de l'acheter, hélas, le four étant plein, il n'a pas pu la finir de cuire, et devant nos yeux ébahis, il l'a cassée. Quel dommage !

On trouvait aussi un marché où l'on pouvait acheter des couteaux, des confitures, du miel, des gâteaux, de la charcuterie, etc.

Il me reste encore un billet à vous montrer et on en aura fini avec Viviers. En espérant ne pas vous lasser.

Gros poutous

Nous sommes maintenant au belvédère de Chateauvieux, qui domine la ville et qui se trouve au pied de la cathédrale.

C'est ici que se passe la cérémonie d'ouverture de la fête.

Des spectacles y ont lieu, ainsi que des danses.

Et si vous voulez apprendre une petite danse médiévale qui vous apprend comment laver le linge, un petit clic ci-dessous :

Des spectacles sur scène ont aussi lieu dans la maison de Borne, dans la ville haute.

La suite dès demain.

Bisou tout plein

Hier, je vous ai quitté(e)s dans la Cour d'honneur de la mairie de Viviers.

C'est de là que part le défilé des participants qui vont monter jusqu'au belvédère.

Je tiens à souligner que ce jour-là, il faisait trente-six degrés, il faut admirer la prestation des personnes costumées, la plupart en manches longues...

Durant deux jours, les participants déambulent dans la ville, se prêtant volontiers aux photos.

On rencontre diverses chorales et musiciens dans les rues, des conteuses, nous offrant chants, textes et musiques médiévaux.

Afin de ne pas trop vous perdre, je vous propose la suite dès demain.

Viviers, petite commune d'Ardèche, avec ses neufs monuments classés et ses huit monuments inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, était animée pour la troisième fois par la Fête de la Renaissance, qui a lieu tous les deux ans. Or, pour raison de Covid, j'ai dû attendre quatre ans pour assister, en compagnie de ma soeur et de ma fille, à cette nouvelle édition.

Si vous voulez en savoir plus, je vous ai déjà présenté cette ville, il y a quelques années. Un petit clic ICI pour plus de détails historiques et architecturaux.

Nous allons donc voyager dans le temps, à l'époque de la Renaissance italienne, grâce à de nombreux bénévoles et d'associations de la cité qui s'investissent durant de longs mois, afin de nous enchanter.

A l'époque de la Renaissance, Viviers était une ville prospère. Dans la basse ville, on trouvait des marchands, des artisans, des membres de la petite noblesse. Le commerce du sel fonctionnait bien. Les marchands descendaient chercher le sel aux salins de Peccaïs et le remontait à l'aide d'attelages de chevaux.

La ville était entourée d'une première enceinte. Pour monter à la cathédrale, il fallait prendre la rue du Château. Bien qu'il n'y ait jamais eu de château à Viviers. C'est à rapprocher du mot castrum qui signifie place fortifiée, dominée habituellement par un château. Ici, le lieu fortifié était dominé par une cathédrale.

Après avoir garé la voiture, nous nous sommes dirigées vers les lieux de festivités.

Le parcours normal commence par le campement des troupes qui se plaçaient dans la cour d'honneur de la mairie. Je vous le présente donc en premier, même si nous l'avons fait en dernier.

Les routiers et les soldats mercenaires attachés aux seigneurs ont été omniprésents dans le paysage européen. La troupe "Escossor", engagée pour la fête est composée de passionnés du temps jadis avec leurs costumes, armures, ainsi que leur armements authentiques. Ils nous montrent la vie quotidienne et l'entrainement avec leurs armes dans les divers campements et lancent la fête avec un tir de canon.

Les érudits sont représentés par la troupe "La Maisnie de Castelnau". Ils ont présenté des thèmes comme le us et coutumes à la cour, les grandes découvertes, l'art de la chasse...

Si vous voulez, vous pouvez retrouver les animations de l'édition précédente ICI, ICI, ICI, ICI et LA.

Je vous retrouve dès demain pour la suite de la fête, si vous le voulez bien.

En attendant, je vous embrasse bien fort.

Bonjour à toutes et à tous.

Je sors un peu de ma torpeur pour vous remercier de m'avoir soutenue après le départ de ma minette d'amour. Vos messages m'ont particulièrement touchée.

Merci principalement aux deux Catherine qui se reconnaitront, qui m'ont envoyé deux gentilles cartes.

Je dédie ce message à

pour lui rendre un dernier hommage.

En août 2005 naissait en Haute-Ardèche, un petit bout de fourrure qui a de suite touché mon coeur. C'est elle qui m'a choisie, même si elle voyait à peine.

Elle a de suite conquis toute la famille dont elle devenue un membre à part entière. Déjà toute petite, elle aimait les ordinateurs. Elle était prédestinée à devenir blogueuse avec sa maman…

Elle a grandi auprès de son grand frère Opium, son grand amour.

Ils ont été inséparables pendant dix ans. Jusqu'à ce que la maladie emporte Opium.

Elle était joueuse, espiègle, adorable...

Elle adorait les tissus, principalement la dentelle et les broderies anglaises, comme sa maman. Elle arrivait toujours en courant quand je sortais la machine à coudre.

Elle aimait la nature et principalement les fleurs parfumées.

Et puis elle s'est assagie en prenant de l'âge. Elle m'a accompagnée dans toutes les joies et les malheurs de la vie, acceptant même de vivre en appartement, après avoir connu le jardin. Elle a été mon roc, mon soutien.

Puis, elle s'est mise à dormir beaucoup, et une boule est apparue au niveau de la mâchoire... Cela faisait quatre ans qu'elle avait des soucis de santé. D'abord respiratoires, puis elle a fait de l'hyperthyroïdie, et enfin un cancer. La tristesse a commencé à envahir son regard, parfois rempli de larmes. Elle souffrait malgré le CBD qu’elle prenait.

J'ai tout essayé pour l'aider. Une naturopathe pour animaux, la lithothérapie, un guérisseur, bien entendu les soins vétérinaires, mais rien n'y a fait. Ses derniers jours, elle ne quittait plus que rarement le lit, ayant toujours froid, elle restait sous la couette. Elle n'arrivait plus à manger, sa tumeur prenant de plus en plus de place. J'ai passé des heures à chercher ce qui pouvait lui plaire en matière de nourriture, souvent en vain. Et, la tumeur a éclaté, elle coulait le pue et le sang en permanence. Il était temps de prendre une terrible décision. C'est ainsi que sa vétérinaire est venue à la maison, le mardi dix mai, pour abréger ses souffrances. Je ne voulais pas que ça se passe en cabinet, elle détestait y aller. J'ai souhaité que cela se fasse dans un milieu rassurant, là où elle se sentait bien.

Elle est donc partie dans mes bras. Ce fut le dernier geste d'amour que j'ai fait pour elle. Ma fille est montée pour lui creuser sa tombe, sachant que j'en suis maintenant incapable. Elle repose au pied d'un églantier, en un lieu où nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Elle, chassant les papillons et moi un livre à la main. La lune est apparue pour veiller sur elle, pendant qu'un magnifique coucher de soleil se levait pour lui tirer sa révérence. C'était très émouvant.

J'apprends maintenant à vivre sans elle, et c'est bien difficile. Elle a emporté dix-sept ans de ma vie avec elle. Mais elle vit encore et toujours dans mon coeur. Je ne l'oublierai jamais. Et le soir, quand la nuit est tombée, je cherche l'étoile qu'elle est devenue, parce que je sais que de là-haut, elle continue à veiller sur moi, avec Opium et tous les autres animaux que j'ai eus. Je sais qu'elle est enfin en paix, et qu'elle ne souffre plus. C'est ma seule consolation, après cette épreuve qu'elle ne méritait vraiment pas.

Je laisse donc pour la dernière fois sa signature sur le blog dont elle était co-créatrice, où elle a souvent pris la souris pour s'exprimer.

Voilà, un dernier hommage à ma princesse, mon astre solaire, comme je la surnommais. Il y aurait bien plus encore à dire, mais je ne vais pas vous ennuyer d'avantage.

Je vais essayer de revenir à la blogo. Je suis passée chez vous, mais je n'ai pas laissé de messages. Le coeur était trop lourd. Je vais faire mon maximum pour rependre mes habitudes. Promis !

Je vous embrasse bien fort.

Dimanche dernier, je me suis rendue au marché aux fleurs de Guilherand-Granges, au bord du Rhône, juste à côté de Valence.

Maintenant que je n'ai plus de jardin, j'ai profité de toutes ces belles fleurs, les prenant en photos.

Bien qu'aillant un tout petit balcon, j'ai craqué pour ce rosier bleu au doux parfum.

J'ai modifié le titre de ce billet qui s'appelait d'abord "Joli printemps".

Cependant, depuis dimanche, où je vous l'ai préparé, Minette est partie au Paradis des chats. Il a fallu lui donner la piqûre finale. Sa tumeur l'empêchait de manger et de recevoir ses médicaments. En prime, elle coulait le pue et le sang. Il a donc fallu se décider à prendre cette douloureuse décision. Elle ne souffre plus, mais pour moi, c'est très dur ! 

Je lui dédie donc toutes ces belles fleurs. J'avais préparé un billet qui paraitra dimanche, je le laisse, mais je vous annonce qu'après, je vais prendre une pause. Je n'ai pas le goût à blogger. Je vais prendre du temps pour me remettre et je reviendrai quand j'irai mieux. Ne m'en veuillez pas si je ne laisse pas de commentaires chez vous, je suis sûre que vous comprendrez.

Bisettes

Lylou nous demande des coussins pour sa ronde.

Si, dans mon ancienne maison, j'en avais des dizaines, dans mon nouveau chez moi, il y en a beaucoup moins.

Tout d'abord, il y a ceux du salon, placés sur mon canapé. L'un d'entre eux est la propriété de Minette.

J'en ai trois dans ma chambre.

Il me reste les coussins de portes que les copinettes m'ont offerts.

Voilà, c'est tout ce qui me reste en matière de coussins, mais c'est bien suffisant.

Bisous tout plein