Publicité
Continuité
recettes a base de plantes
10 avril 2024

Botanique – Primevère / Pulmonaire

 

Je ne sais pas ce que va donner ce billet, j’ai dû le recommencer trois fois, Overblog me disant que j'avais atteint une limite autorisée de caractères, alors que j'en avais mis moins que d'habitude. Franchement, je supporte de moins en moins cet hébergeur, on ne peut rien faire de ce que l’on souhaite, à part si on prend une version payante, ce que je ne veux pas. Je comprends que beaucoup abandonnent, je suis à la limite de le faire !

 

Trois espèces communes de primevère

 

En France, les deux espèces de primevère les plus communes à côté de la primevère officinale sont la primevère élevée (primula elatior) et la primevère acaule (primula vulgaris). La primevère élevée a les fleurs jaune pâle et légèrement plus grandes que celles de la primevère officinale.

 

 

Si elles ont toutes les mêmes propriétés, on utilisera surtout la primevère officinale.

La Primula veris ou Primula officinalis, le coucou, la primevère officinale, la primevère commune, l’herbe de Saint Pierre ou herbe à la paralysie.

Le coucou ou fleur de coucou, fait référence à sa période de floraison: elle éclot au moment où se font entendre les premiers chants de l'oiseau gris, de retour de migration. La primevère est aussi appelée clé de saint Pierre.

Attention :

  • Les primevères ornementales d'origine asiatique, telles que Primula obconica, ne doivent pas être consommées car elles contiennent de la primine qui peut provoquer des dermatites.
  • Dans certaines régions, dans certains pays, comme l’Allemagne, la primevère est protégée, on ne doit pas la ramasser !!!

 

 

En phytothérapie

Racines & fleurs

Les racines

Ce sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de rhume, de sinusite, de bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.

Elles sont également utilisées comme diurétique dans les infections urinaires.

La primevère est également proposée pour soulager les migraines et les maux de tête, les troubles du sommeil, l’anxiété et les tremblements. Elle est parfois utilisée contre les crises de goutte, les crampes d’estomac et les vertiges. De plus, dans de nombreux pays européens, les feuilles broyées sont appliquées sur les ecchymoses (bleus).

Les fleurs

Les fleurs de primevère officinale ont également ces mêmes propriétés mais de façon moins marquée. En revanche, elles sont antispasmodiques, sédatives et anti-inflammatoires ce qui les rend utiles pour lutter contre les troubles du sommeil, l'asthme, les névralgies et maux de tête.

Ses vertus apaisantes et cicatrisantes seraient également propices à retrouver une peau réparée de tous les petits soucis cutanés (acné, coup de soleil, ecchymoses…) et donc plus saine.

On peut le prendre en infusion : 1 cuillère à soupe de fleurs de primevère séchées / 15 cl (3 tasses maximum/jour), à faire infuser 10 mn, pour faciliter le sommeil et soulager les maux de tête ; en décoction : 30 g de racines de primevère séchées / 1 l (3 tasses maximum/jour), à faire bouillir 2 mn, et laisser infuser 10 mn, pour l'expectoration et pour imbiber des compresse à appliquer sur la peau ; en gélules, extraits ou teinture-mère, selon les indications du pharmacien ;  dans des préparations incluant la primevère officinale dans leur composition : mélanges pectoraux en tisane, Eau de Mélisse des Carmes Boyer, sirops contre les gorges irritées…

En cuisine

Le coucou ou primevère officinale est comestible. Les jeunes feuilles se mangent crues, ajoutées dans une salade, pour donner une note un peu piquante, anisée. Lorsqu'elles ont pris de la maturité, il conviendra de les faire cuire car elles ont perdu leur tendreté : en mélange avec d'autres légumes feuilles, elles feront d'excellentes légumes d'accompagnement ou soupes ou dans des sautés de légumes..

Les fleurs décorent et parfument les desserts tout en étant également utilisées pour faire des liqueurs ou parfumer la bière. Elles décorent plats de viandes, de volailles, de poissons.

La racine possède un goût anisé, elle peut donc s’utiliser comme une épice ou pour parfumer certains dessers comme les crèmes aux œufs en les laissant infuser dans du lait.

En cosmétique

On peut l’utiliser dans la fabrication de crème hydratante contre la couperose.

On peut également faire une infusion de fleurs* de primevères et l’utiliser en lotion pour la peau comme adoucissant, hydratant, mais également comme anti-démangeaisons sur les divers maux cutanés, ou encore pour estomper les tâches cutanées (couperose…)

*une cuillère à soupe de fleurs séchées dans une tasse d’eau frémissante, laisse infuser 10 minutes, laisse refroidir et c’est prêt à être utiliser en lotion.

 

 

 

La pulmonaire ou le coucou bleu

 

 

Le coucou bleu (ou cocou bleu) désigne la pulmonaire (Pulmonaria affinis), semblable à la primevère officinale, avec ses fleurs bleues en grappe. Elles poussent d’ailleurs à la même saison, au printemps.

La pulmonaire commune est également appelée herbe aux poumons, herbe de cœur ou grande pulmonaire. C’est une plante vivace rhizomateuse d'environ 30cm de hauteur, très rustique (-20°C), fréquemment rencontrée dans les bois, les fourrés et les zones ombragées.

En phytothérapie

Feuilles & fleurs

La pulmonaire regorge de multiples principes actifs utiles dans la préparation de nombreux produits pharmaceutiques antitussifs (anti toux). Ses feuilles et ses sommités fleuries renferment également des vertus médicinales très appréciées. Elle enferme les tanins, les mucilages, l’acide salicilique, les saponines, les minéraux et la silice.

Elle a à peu près les mêmes propriétés que la primevère.

L’Herbe aux poumons  est reconnue pour ses propriétés expectorante et émolliente. C’est également un mucolytique, un diaphorétique, et un diurétique du fait qu’elle favorise l’évacuation des toxines et la miction.

On lui reconnaît aussi des vertus anti-inflammatoires et astringentes, car elle resserre les tissus, traite les gerçures, les dartres et même les hémorroïdes.

Du fait de ses vertus soulagentes et adoucissantes, les professionnels de la santé la recommandent en cas de troubles respiratoires (maux de gorge, toux aigüe et chronique, asthme, tuberculose).

Son efficacité est également appréciée lors de laryngites grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.

On l’utilise sous forme de tisane.

En cuisine

 Les feuilles de la pulmonaire ont une saveur douce et proche de celles des feuilles de la bourrache ou de la consoude tout en étant moins piquantes au toucher.

Jeunes, on en fait de bonnes salades. Plus tard, elles sont meilleures après cuisson et constituent un légume très fin, simplement cuites à la vapeur ou accommodées de diverses façons.

Les fleurs décorent joliment les salades.

 

 

Comme toujours, suivent des recettes culinaires et de santé sur les plantes du mercredi que je mets aussi dans mes albums photos.

Très belle journée.

Bisettes

 

 

 

 

 

Publicité
Continuité
Publicité
Continuité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 31 167
Pages
Publicité