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21 juin 2022

La maison de la Vache qui rit (1)

Maison de la Vache qui rit (1)

 

De retour d'un week-end de trois jours dans le Jura, je vous ai ramené de nombreuses photos de ce que j'ai vu.

Aujourd'hui, nous commençons par la Maison de la Vache qui rit, à Lons le Saunier. Depuis le temps que je voulais la visiter...

 

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Créée en 2009 à l’initiative de Catherine Sauvin – petite fille de Léon Bel – et Bernard Hanet, La Maison de La Vache qui rit est bâtie sur le site même où est née la marque en 1921, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura. Elle s’offre aujourd’hui une nouvelle jeunesse.

Joyeuse, conviviale, impertinente, synonyme de plaisir gustatif lié à nos souvenirs d’enfance, La Vache qui rit mérite d’avoir une maison à la hauteur de sa réputation.

Depuis son ouverture, La Maison de La Vache qui rit est le lieu de référence de la mémoire de la marque. Elle offre aussi un regard unique sur l’une des aventures industrielles et marketing françaises les plus impressionnantes du 20e siècle. Au-delà d’un musée, cette maison est aussi l’espace de réinterprétation de l’ADN d’une marque et des valeurs d’un groupe familial.

Les 2 200 m² du bâtiment sont entièrement distribués et aménagés avec la volonté de partager du plaisir, de la vie, du sourire. Elle provoque de l’émotion chez le visiteur, qui peut s’étonner, s’évader, s’arrêter, habiter cette maison et avoir envie de revenir. C’est un lieu destiné à tous les publics où il se passe toujours quelque chose et où il est facile de se reconnecter à son âme d’enfant.

 

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Dès notre arrivée, nous sommes surpris de voir des portions de fromage au-dessus de nos têtes. En fait, il y en a deux-mille, ce qui représente la production de Vache qui rit dans le monde, toutes les trente secondes, soit seize millions par jour, six milliards par an.

 

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Billets en main, nous nous dirigeons vers deux salles voutées où est retracée l'histoire du fromage de 1920 à nos jours.

 

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L’histoire commence à Orgelet dans le Jura où Jules Bel s’établit à l’âge de 23 ans (1865), comme maître-affineur. Il achetait des meules « blanches » de gruyères et autres fromages à pâte dure aux coopératives appelées « fruitières » pour les faire vieillir.

 

 Ambitieux, dynamique, homme du cru qui inspire respect et confiance, Jules Bel a su passer à ses fils l’exigence d’un métier difficile. Il n’est âgé que de 55 ans quand en 1897 il confie son affaire à ses deux fils Henri et Léon, respectivement âgés de 29 et 19 ans. La maison devient alors « Bel Frères ».

 

 En 1897, l’entreprise s’installe à Lons-le-Saunier profitant de la proximité de la ligne de chemin de fer et des salines de Montmorot. Henri quitte l’entreprise en 1908, la maison prend alors le nom de « Léon Bel, Gruyère en gros ».

 

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Ci-dessous, le documentaire que j'ai filmé sur place, expliquant la fabrication de la crème de gruyère :

 

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L'entreprise est posée. Nous nous arrêtons à la veille de la première guerre mondiale.

La suite sera pour une prochaine fois, afin de ne pas vous donner une indigestion de Vache qui rit...

 

Bisous

 

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21 mai 2021

La reculée de la Frasnée

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Pour le billet d’aujourd’hui, nous restons dans le Jura.

Je vous propose la visite du petit village de la Frasnée.

 

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Aux alentours de 1408, il n'y avait que sept familles habitant le village. Elles étaient sous la toute-puissance féodale puisque La Frasnée dépendait de la baronnie de Clairvaux-les-Lacs. Pendant longtemps La Frasnée a dépendu de l'église prieurale et paroissiale de Clairvaux et puis, pendant un temps, de l'église de Saint-Maurice. La Frasnée possédait une petite chapelle qui existe encore de nos jours, avec un clocher, une nef et un sanctuaire.

 

Les plus anciens registres datent d'environ 1790 ; d'ailleurs à cette époque il y avait 116 habitants contre 40 aujourd'hui. Autrefois dans cette commune on y élevait du bétail à cornes, des moutons, des porcs et il y avait même une quarantaine de ruches toujours présentes et faisant la joie des habitants du village. Bien que les principales ressources dépendaient du transport et du sciage du bois de sapin, on y produisait aussi du blé, de l'orge, de l'avoine et surtout beaucoup de fruits et de noix. D'ailleurs la fierté du village venait aussi du fait qu'il était doté d'un moulin à trois tournants, de trois scieries, et d'un battoir à blé. Autre fierté de La Frasnée : il existait une tuilerie dont on peut encore admirer les ruines où étaient fabriquées les meilleures tuiles vernissées mais elle a été malheureusement démolie il y a bien longtemps. Petite anecdote que les habitants aiment à conter aux passants, c'est celle d'un squelette retrouvé au flanc de la cascade en 1810 par des jeunes bergers : ce n'est pas tant le squelette en lui-même qui fut auréolé fort longtemps de mystère mais plutôt le fait qu'il y avait à son côté une épée espagnole.

 

Aujourd'hui, les villageois sont indépendants en ce qui concerne l'alimentation en électricité, puisqu'ils la produisent eux-mêmes grâce au Drouvenant, rivière qui passe dans le village.

 

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Nous y sommes allés le mardi onze mai. Il avait plu tout le matin, mais l’après-midi, le temps est resté sec nous permettant la promenade.

 

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Au bout du village se trouve ce qu’on appelle la reculée de la Frasnée.

Une reculée, en terme jurassien, est un fond de vallée, ou cirque, qui se termine par un banc rocheux calcaire et souvent une cascade qui sort de la roche.

Dans la reculée de la Frasnée, nait le Drouvenant, cours d'eau magnifique que l'on habille de mille et une superstitions populaires qui l'ont rendu pittoresque.

La cascade de La Frasnée est une chute d'eau située dans le massif du Jura, à 660 m d'altitude.

 

Et là, je peux vous dire qu'avec les pluies des jours précédents, c'était impressionnant à voir et à entendre !

 

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Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à une des vidéos que j'ai faites :

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J'ai vraiment craint pour les habitants du village ! La rivière était prête à déborder.

 

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Comme tout est expliqué en début de billet, je vous laisse maintenant regarder les photos que j'ai prises du village.

 

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Je vous montre l'endroit en temps normal, photo prise par ma nièce au printemps 2020 :

 

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C'est un joli village aux maisons très anciennes pour la plupart. Un peu moins tranquille en été, à cause du tourisme.

La Frasnée, village du bout du monde est inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du département. Il vous enchantera avec sa reculée, sa rivière, sa cascade, sa chapelle et son lavoir.

 Le lieu est également une réserve biologique et comporte notamment une zone de nidification protégée pour les faucons pèlerins.

 

Sur la route qui nous ramenait chez ma nièce, le Drouvenant prenait ses aises, envahissant les sous-bois, jusqu'à la route. La preuve en est, ce pêcheur était sur le bas-côté de la voie.

 

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Je termine ici mes billets jurassiens. Je ne suis restée que quelques jours, du dimanche au mercredi. Le séjour fut très agréable en discussions et jeux, en échanges familiaux. Le retour fut toutefois difficile, les autoroutes étant bouchées en direction du Sud. Ma fille qui est venue avec moi et qui conduisait (ce que je ne peux plus faire sur longues distances) a pris les petites routes, une bonne idée qui nous a évité bien des bouchons et offert de jolis paysages.

En espérant que cette petite escapade vous aura intéressés, je vous dis à très vite.

Belle fin de semaine.

Bises

 

C

 

z

19 mai 2021

L’Étoile

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A côté de Lons le Saunier, se trouve un petit village où a vécu ma nièce. Nous y sommes allées, mais j'ai fait peu de photos en raison de la pluie.

L'Étoile est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Le village est réputé pour ses vins en Franche-Comté et dans une moindre mesure dans le reste de la France. Le travail de la vigne est la principale activité de cette jolie bourgade avec ses vieilles maisons vigneronnes, ses trois châteaux et ses lavoirs.

 Le nom du village viendrait soit des cinq collines qui entourent le village, autrefois toutes surmontées d’un château ; ou alors des petits fossiles en forme d’étoiles datant de l’ère secondaire, que l’on peut trouver au pied des vignes du village.

 

Pentacrines

 

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A l'entrée du village se trouve un ancien pressoir ainsi qu'un grand matériel de pesée. Photo prise de la voiture, je n'ai pas voulu me mouiller...

 

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L'Etoile est bien sûr un village viticole, avec un patrimoine de superbes bâtiments, et une des 4 appellations (AOC) des vins du Jura.

Au firmament des appellations du Jura, L’Étoile est à coup sûr l’une des stars de cette région, reconnue dès 1937 comme AOC. Ne couvrirait-elle qu’à peine 70 ha soit 4 % du vignoble jurassien, sa réputation la place comme l’un de ses plus beaux  fleurons. Elle se décline en vin blanc sec, vin jaune et vin de paille.

 

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C'est l'occasion pour moi, de vous parler vite fait des vins du Jura.

L’Etoile, vin blanc issu du chardonnay et du savagnin.

La nature des sols argilo-calcaires favorise le chardonnay (appelé localement Gamay blanc), omniprésent sur l’appellation jusqu’à représenter 90 % de l’encépagement. Les marnes recouvertes d’argiles à chailles et de fragments calcaires n’affleurent ici que très rarement. Le vignoble de L’Etoile bénéficie donc d’un sol plus léger qu’ailleurs ce qui donne sans doute la spécificité à ses vins. Seules ici sont autorisées la taille en guyot simple ou double et la taille en cordon de Royat.

     Les vins blancs sont issus du chardonnay et du savagnin (cépage accessoire : poulsard appelé localement ploussard). Ils donnent des vins puissants, riches avec des arômes de fruits secs et une longueur en bouche incontestable.

    Les vins de paille proviennent du chardonnay, du poulsard et du savagnin profitant de sols argilo-calcaires et marneux (marnes rouges et grises).

    Les vins jaunes sont issus du seul savagnin.

Moi qui ne suis pas une grande fan de vins, je vous avoue que je n'arrive pas à boire celui du Jura, très typé. Je ne l'apprécie qu'en cuisine, cuit avec du Mont d'Or, de la volaille ou des morilles.

 

Un petit tour rapide du village (photos prises de la voiture et du Net) :

 

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Autre particularité du village, c'est ici qu'est né en 1987 le Centre Athénas, centre de sauvegarde de la faune sauvage qui recueille, soigne et réhabilite des spécimens de la faune sauvage européenne, pour les relâcher dans le milieu naturel.Il a recueilli depuis 34 ans, plus de 34 000 animaux sauvages blessés par notre mode de vie et relâché plus de 18 000 d’entre eux..

C’est le seul Centre de France spécialisé dans l’accueil des félidés. En plus de 30 ans, il a traité 40 lynx et plus de 200 chats forestiers. À travers les soins prodigués et les relâchés effectués, (45% du total, soit 75% des animaux traités), et par la sensibilisation du public à la protection de la faune sauvage et du milieu naturel en général, le Centre participe activement à la protection de la faune et au maintien de la biodiversité.

Implanté sur la commune de L’Étoile dans le Jura. Il accueils et soigne tous les mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens de France.

Le Centre s’appuie sur 285 correspondants bénévoles et a un rayon d’action interrégional couvrant 11 départements :  le Jura, le Doubs, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, la Côte d’Or, la Saône et Loire, l’Ain et le nord de la Haute Savoie, le nord du Rhône, le sud de la Haute-Marne et l’Est de la Nièvre.

Ces dernières années, les sollicitations des particuliers n’ont eu de cesse d’augmenter. Ainsi, les accueils d’animaux ont doublé en 5 ans, et aujourd’hui l’équipe du Centre soigne annuellement plus de 3 500 animaux.

Pour cela, l'association fait aussi appel à notre soutien (dons, adhésion à l'association, parrainage d'animaux, mécénat). Si cela vous intéresse, un clic ICI.

 

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Cette petite commune jurassienne d'à peine six-cents habitants est au final bien intéressante et méritait le détour...

L'occasion pour moi de vous présenter d'autres particularités du département dont je ne vous avais pas encore parlé sur mon ancien blog.

Je vous laisse pour aujourd'hui.

Bisettes

 

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14 mai 2021

Lons le Saunier

LONS LE SAUNIER (1)

 

 Dimanche dernier, je suis montée prendre une bouffée d'air jurassien, durant quatre jours. Par deux fois, je me suis rendue à Lons le Saunier, une ville que je ne vous ai pas encore montrée.

Elle doit son nom à ses sources salées, d'abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.

Préfecture du Jura, Lons-le-Saunier est une cité idéalement située, au carrefour des vignobles, de la Bresse, du Pays des Lacs.

C'est une authentique cité comtoise, celle des princes d’Orange, une belle ville, à l’histoire riche, étroitement mêlée à l’histoire du sel mais aussi pendant des décennies à l’Espagne… En effet, Lons n’est devenue Française qu’en 1678, à la signature du traité de Nimègue.

 Dès l’époque romaine, les premiers habitants s’organisent autour de la source du Puits-Salé. Le sel devient la clé du développement économique de la cité, qui prospère au moyen-âge.

La famille de Chalon, princes d’Orange, participe à son rayonnement grâce à Philibert, Général des armées de Charles Quint.

 La ville a souffert plusieurs incendies, notamment liés aux tentatives de conquête par la France au 17ème siècle. Elle possède toutefois un patrimoine de très grande qualité, avec de nombreux monuments historiques classés.

 

LONS LE SAUNIER (2)

 

La visite a commencé par la Place du 11 novembre où se trouve le Palais de Justice et l'Office de Tourisme.

Le lundi, c'était sous une pluie diluvienne, mais le mercredi, le soleil était de retour. Du coup, n'ayant pas fait beaucoup de photos, je mélange les miennes et celles du Net.

 

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Au dos de l'office de tourisme se trouve le Grand Café du Théâtre (fermé en cette période) et la Place de la Liberté, avec sa fontaine aux lions.

 

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Puis, la Tour de l'Horloge et la rue des Arcades, bien triste avec tous ses magasins fermés pour cause de Covid.

Au XVe siècle ce monument baptisé « porte de l'horloge » est une des portes de ville et tour de garde des remparts de Lons-le-Saunier. Cette porte donne accès à la ville fortifiée par la Grande Rue (actuelle rue des Arcades, avec ses 146 arcades).

En 1678 un beffroi de quatre étages avec son horloge et ses cadrans à chiffres romains est construit à la place de la tour de garde après le rattachement de la Franche-Comté à la France (guerre de Hollande et traité de Nimègue).

En 1758 le beffroi en ruine est déplacé et reconstruit sur le côté de la rue, 10 place Liberté. La cloche de l’édifice est fondue en 1810 à Lons-le-Saunier.

La tour est inscrite au titre des monuments historiques en 19991. À ce jour, le rez-de-chaussée abrite une boutique de bijouterie horlogerie.

 

La rue des Arcades (Rue du Commerce) est ainsi nommée en raison de la présence, au-devant des boutiques, de galeries ouvertes ; la majeure partie d’entre elles protège les étalages et les passants. Leur multiplication résulte d’autorisations accordées par la Ville aux commerçants à compter du milieu du XVIIe siècle. Protection en bois dans un premier temps, suivie peu après de voûtement en pierre, les arcades, souvent contrefortées, sont ensuite accaparées par les détenteurs des boutiques qui les surmontent de chambres qui sont à leur tour progressivement surélevées.

 

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Je suis passée devant l'Hôtel Dieu. Il me faudra y revenir afin de visiter l'apothicairerie.

Cet hôtel-Dieu, doté d'une apothicairerie (qui a conservé à ce jour tous ses ustensiles d'origine) et d'un grand escalier remarquable est construit entre 1735 à 1745 par l’architecte Jean-Pierre Galezot. Originaire de Besançon, il s’inspire de l’hôpital Saint-Jacques de Besançon pour son œuvre.

Vers 1778 la cour d’honneur est fermée par une remarquable grille en fer forgé classée aux monuments historiques depuis le 26 août 18911.

Les bâtiments du XVIIIe siècle sont classés aux monuments historiques depuis le 11 mars 2003 alors les bâtiments d'aile du XIXe siècle sont inscrits depuis le 12 mai 19991.

Depuis le XIXe siècle l'hôtel-Dieu est remplacé par le centre hospitalier de Lons-le-Saunier.

Pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918), l'hôtel-Dieu a servi d'hôpital pour les soldats blessés aux combats. Il était tenu par des sœurs.

 

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Comme dit plus haut, les thermes de Lons le Saunier sont un incontournable. Par manque de temps, je suis passée à proximité sans pouvoir m'y rendre. Je vous mets toutefois une photo de l'établissement thermal.

Les eaux de Lons-le-Saunier sont chlorurées sodiques, magnésiennes, minéralisées et riche en oligo-éléments. Elles proviennent du captage Lédonia et sortent à une température de 17°C. Elles contribuent à renforcer la construction osseuse, ont une action décapante, bactéricide et antiallergique et ont un effet sécrétoire gastrique et biliaire.

Dès 1892 un établissement thermal construit au cœur d’un parc de 7 hectares assoit la vocation thermale de Lons-le-Saunier. Le plan du Parc des Bains, dessiné par H. Michel, s’inspire des parcs thermaux classiques de la fin du XIXème siècle. Les Thermes Lédonia offrent une architecture pittoresque, organisée autour d’un porche central aux colonnes à glaciations. Depuis, curistes (enfants et adultes) et adeptes de la remise en forme et de la détente viennent s’y ressourcer.

 Le Spa Thermal Lédonia dispose d’un bassin chauffé à 32° avec vue panoramique sur le parc, d’un sauna et d’un hammam. Une gamme variée de modelage est proposée.

 

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En allant chercher mon neveu à son collège, je suis passée par la Rue Saint Désiré où se trouvent l'église du même nom et en bout, la Préfecture.

 

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L'église Saint-Désiré est un fleuron de l'art roman en Franche-Comté, datant de la première moitié du 11ème siècle, même si, de l'extérieur, les remaniements du 19ème s. ont masqué ces vestiges anciens. En effet, le clocher a été reconstruit en 1880, l'escalier à double volées achevé vers 1845. Et les incendies des 16ème et 17ème siècles n'épargnèrent pas le monument. Pourtant, l'église a été élevée au 11ème siècle, en pleine vague de construction religieuse, sur les vestiges d'un sanctuaire chrétien antérieur, qui avait lui-même succédé à un culte plus ancien, peut-être païen. Son histoire est indissociable de celle du culte rendu à Saint-Désiré, évêque du 5ème siècle et qui, décédé à Lons vers 414, fut inhumé dans le lieu de culte que lui-même destinait à Saint-Nicolas.

 

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En face se trouve le beau bâtiment de type haussmannien qui était le siège historique de la Caisse d’Épargne dans le département.

 

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Le tour de la ville se termine en passant par la gare.

 

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C'est une cité qui me reverra, car par manque de temps ou à cause du virus ambiant, je n'ai toujours pas pu visiter la maison de la Vache Qui Rit, musée qui retrace l'histoire de ce fromage qui a enchanté mon enfance.

La fromagerie Bel élabore, à Lons-le-Saunier, l’un des fromages les plus connus des enfants : La Vache Qui Rit ! Elle possède sa Maison dédiée, qui propose de revenir sur les origines de cette marque culte, sur ses secrets de fabrication, et sur tout ce qui existe aujourd’hui autour de la fameuse vache rouge. La muséographie, ultra contemporaine, a été revisitée en 2018.

 

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Lons est une ville qui a vu de nombreux personnages célèbres :

 – Rouget de Lisle, auteur de «la Marseillaise»

– Bernard Clavel, écrivain

– Jean Amadou, humoriste

– Philibert de Chalon-Arlay, Prince d’Orange, Général des armées de Charles Quint

– René Rémond, politologue

– Paul-Emile Victor, explorateur polaire

– La Vache qui rit, célèbre fromage fondu

– Colette vécut à Lons-le-Saunier

 

Je vous laisse tranquilles après ce long billet qui est un mélange de mes photos sous la pluie, au soleil ou du Net.

J'espère que la visite vous a plu.

 

Je vous fais de gros bisous

 

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LONS LE SAUNIER (28)

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