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13 août 2021

L'aventure de la dentelle du Puy - Retournac

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Mes vacances ont surtout tourné autour de la dentelle, qui vous le savez, est une de mes passions. J’ai visité trois hauts lieux retraçant son histoire. Le premier est celui de Retournac.

 

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Je tiens à préciser que ce billet va être long et très explicatif. Pour les personnes qui ne veulent pas perdre leur temps, les images devraient vous suffire à découvrir la majesté des dentelles du Puy-en-Velay. Pour les autres, je vous remercie d’avance de lire en totalité cet article qui m’a pris de nombreuses heures de rédaction.

 

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Avant de démarrer, il est bon de se poser une question : comment est née la dentelle aux fuseaux ?

L'origine de la dentelle aux fuseaux remonte à la nuit des temps... Des fouilles ont mis au jour des dentelles fabriquées il y a 2 000 ans à Menphis et Antinoë, en Égypte... En Belgique, c'est une femme de pêcheur qui créa, dit-on, la première dentelle en passant des fils dans les mailles d'un filet. A Venise, une jeune fille essaya d'imiter un corail des mers du Sud appelé "dentelle des fées". A Bruges, la Vierge en aurait révélé le secret à une jeune fille et Sainte Brigitte, influencée par la dentelle italienne en aurait rapporté l'idée en Suède.

 Mais ce sont les grands pèlerinages de Saint Jacques de Compostelle, favorisant un échange artistique et économique sans précédent, qui permettront aux artisans arabes, héritiers des dentelliers égyptiens de transmettre leur savoir. Ainsi, l'histoire de la dentelle aux fuseaux, en France, ne peut se dissocier de celle de la cité du Puy-en-Velay (elle-même ville-étape de l'illustre pèlerinage) et depuis fort longtemps : une fresque du 11e siècle reproduisant un rideau de dentelle atteste de l'ancienneté de la dentelle vellave.

 La Dentelle du Puy a une origine si ancienne qu'elle est légende comme les dentelles de Venise ou de Bruges. La dentelle aux fuseaux, patrimoine prestigieux est inscrite dans la liste des métiers d'art français au Ministère de la Culture.

"Au XVIIIème et XIXème et jusqu'à la première moitié du XXème siècle,  les dentellières "faisaient couvige" (réunion de dentellières) dans les villages de Haute-Loire.

Elles s’installaient à la belle saison près de la montée d’une grange, et l’hiver venu, dans la maison de la Béate.

Afin d'être à l'abri du vent et du soleil et afin de protéger leurs dentelles, sur un fond de cliquetis de fuseaux, en bavardant, chantant ou priant, les dentellières en "couvige" croisaient leurs fuseaux avec rapidité, conscientes que c'était souvent leur unique et précieux gagne-pain.

 

La dentelle aux fuseaux consiste à tisser et tresser des fils, manuellement pour réaliser des pièces fines telles que les :

    Mouchoirs

    Napperons

    Rideaux

    Aubes religieuses

    Cols

    Pièces de forme...

 

 

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Même si l’origine de la dentelle est inconnue…certains auteurs considèrent le Velay comme le berceau de la dentelle.

D’après la légende, c’est en mars 1407 que la dentelle aux fuseaux aurait pris naissance au Puy-en-Velay. Une jeune brodeuse, Isabelle Mamour, aurait inventé la dentelle à l’occasion du Grand Jubilé du 25 mars 1407.

L’évêque, Elie de l’Estrange, lui aurait demandé de décorer le manteau de la Vierge Noire.

En cherchant pendant plus d’un mois à réaliser un ouvrage exceptionnel et des plus fins, elle a l’idée d’attacher à des épingles plusieurs navettes de fils.

Par l’entrelacement des fils maintenus par des épingles, elle obtint un tissu transparent et d’une finesse extrême. C’est ainsi que serait née la dentelle.

Certains prétendent aussi que pendant tout le Moyen-âge la ville du Puy, départ des chemins de saint Jacques de Compostelle, est devenue une grande ville de pèlerinage attirant des foules considérables : pèlerins, marchands et colporteurs.

Ce sont ces derniers qui, peut-être, auraient introduit la Dentelle en Velay et en auraient enseigné les rudiments.

 

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 Du Puy, de Venise ou de Calais, aux fuseaux ou au crochet, aux dessins géométriques ou en forme de fleurs, la dentelle se décline à l’infini. Symbole de luxe et d’un savoir-faire ancestral, la dentelle se compose de fils entrecroisés et de mailles très fine en lin, soie, coton mais aussi argent et or pour les tissus les plus luxueux. La dentelle serait avant tout flamande même si les Vénitiens revendiquent les premières créations au XVIème siècle à Burano. Quelle que soit sa filiation, la dentelle traverse les frontières et les époques pour le plus grand bonheur des couturiers. De Balenciaga à Valentino en passant par Pierre Balmain, la dentelle est indémodable.

En 1390, la dentelle fait déjà parler d’elle dans un traité entre Bruges et l’Angleterre. C’est cependant à la Renaissance que l’Italie sort son épingle du jeu. Très sophistiqués, les points de Venise et de Gênes séduisent les cours européennes. Encore appelée passementerie quelques années auparavant, le mot dentelle pour tissu “à petites dents” apparaît dans un inventaire royal, celui de la sœur de François Ier. La fabrication de la dentelle est encore 100% italienne.

C’est Colbert qui impulse l’ouverture des premières manufactures françaises au XVIIème siècle. Très vite, les dentelles du Nord rencontrent un franc succès : on s’arrache la dentelle blonde, fabriquée aux fuseaux avec de la soie et le point d’Alençon devient la référence. A côté du Nord-Pas de Calais actuel, la Haute-Loire se hisse en tête des régions françaises de production de dentelles.

La dentelle est originellement réservée à un usage strictement masculin. Il faut attendre le XVIIème siècle pour que les femmes commencent à la porter avant de s’en voir réservée entièrement l’usage au XIXème siècle par Napoléon Ier.

 On distingue pas moins cinq types de fabrication de dentelles, des dizaines de styles auxquels il faut ajouter les spécificités régionales.  Parmi les plus utilisées, la fabrication à l’aiguille et aux fuseaux demandent une minutie que seules les dentellières maîtrisent.

La dentelle à l’aiguille : la dentellière jette des fils de bâtis pour suivre les motifs dessinés sur un support papier ou un parchemin. Une fois cette tâche effectuée, on pouvait y rattacher les différents points, principalement point d’Alençon ou d’Angleterre, qui constituent la dentelle et retirer facilement les fils de bâtis.

 Pour la fabrication de la dentelle aux fuseaux, la dentellière devait travailler sur un métier dénommé carreau sur lequel étaient placé des fuseaux. Après avoir fixé des épingles à la tête des fuseaux et sur les points du dessin, elle croisait les fuseaux puis les changeait de place au fur et à mesure en effectuant une rotation entre le pouce et l’index. Les épingles étaient ainsi déplacées au fil du tissage pour s’attaquer à tous les points de dentelle. La dentelle dite blonde ou de Cluny sont de loin les dentelles aux fuseaux les plus connues.

 

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L'aventure de la dentelle du Puy

 

Vers 1860, on recensait 70 000 dentellières en Haute-Loire, pour une population de 300 000 habitants.

La dentelle était fabriquée à la main, le soir à la veillée, dans les fermes de Haute-Loire. Les dentellières travaillaient chez elles, maniant, agenouillées dans la paille, les fuseaux de bois sur leur carreau, sorte de coussin à armature de bois, rembourré de paille et protégé par une toile cirée. Les manufactures passaient commandes et fournissaient modèles et fils.

 Puis, la dentelle était vendue jusqu'en Australie et au Mexique : le Musée des manufactures de dentelles de Retournac témoigne de l'extraordinaire aventure de la dentelle du Puy.

À mi-côte du bourg de Retournac, entre la place du marché où se maintenait le contact avec deux à trois milles dentellières à domicile, et la gare d’où elle expédiait leur production, la manufacture Experton employait une soixantaine de personnes dans un sévère bâtiment industriel de pierre et de briques élevé en 1913. Flanqué d’une extension contemporaine dont les baies s’ouvrent sur la vallée de la Loire et le pays des Sucs, ce bâtiment abrite aujourd’hui le musée que surmonte un centre de documentation spécialisé.

Dans ce gros bourg, quelque 5 000 dentellières travaillaient pour huit fabriques de dentelles vers 1920. C'était alors l'apogée de cet artisanat d'art local qui a embelli tout au long du XIXe siècle les coiffes et les vêtements d'élégantes du monde entier. L'une de ces manufactures, "Auguste Experton et fils", a été rachetée en 1994 par la mairie de Retournac.

Le fonds de la société, 450 000 pièces, dont 100 000 modèles différents, était intact : 220 000 mètres de dentelle enroulée sur des rectangles de carton, 80 000 cartons piqués servant de modèles, 40 000 échantillons, 19 000 motifs ronds ou ovales à incruster sur des nappes ou des rideaux, 10 000 dessins sur calque, une tonne et demie de fil de lin...

Mobilier, matériel, chaîne opératoire, archives, documents textiles, arts décoratifs, dessins et cartons...composent un remarquable panorama de cet artisanat d'art de la dentelle.

 Ce sont les différents fonds des manufactures locales qui composent les très riches collections du musée abrité dans les locaux d'une ancienne fabrique de dentelles à la main. Sur 1 000 m² d'expositions et de démonstrations, le visiteur suit toutes les étapes de la fabrication, depuis les sources d'inspirations du créateur jusqu'à la réalisation du produit.

Voici l'ancienne manufacture de dentelle "Experton frère & Sœur" intacte à laquelle est adjointe une extension contemporaine totalement ouverte sur le paysage. C'est ici que commence notre visite.

 

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Dans l'atelier de la manufacture, des dessinateurs concevaient les modèles, et des ouvrières assemblaient les vêtements et le linge de table ou liturgique qui étaient expédiés d'abord à dos de mulets, puis en train et en bateau à travers l'Europe et dans le monde.

Dans le hall d’accueil, on est reçu par des dentellières qui abandonnent un instant leurs fuseaux pour délivrer le ticket d’entrée. Muni d’un livret/guide, on entame alors un parcours dans l’Histoire de la Dentelle, regroupant des tableaux et des créations contemporaines.

C’est au XVIIIe siècle que la Haute-Loire s’est lancée dans la fabrication de dentelle. Après la Révolution, la dentelle au fuseau prend une part importante dans la mode sur tous les continents ; les pièces réalisées pour les expositions universelles de la fin du XIXe siècle en témoignent.

 

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La visite peut commencer. La première chose que l'on peut admirer, c’est l’œuvre de Karine Proriol, « Entrelacs », un rideau de cocons et de dentelles. De longs fils blancs ponctués de cocons flottent et rythment la surface somme des notes de musique. Cette alternance fragile de cocons et de dentelle vient habiller l’espace et jouer avec la lumière.

 

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La première fenêtre est elle aussi habillée de dentelles et de cocons.

 

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La première salle qu’on visite est celle de l’histoire européenne des dentelles. Des tableaux anciens guident chronologiquement le visiteur. En commence en 1500, pour arriver à nos jours.

Vers 1550, les parties visibles du linge s’ornent de broderies, puis de broderies ajourées, créant ainsi les premières dentelles à l’aiguille, nommées « points coupés ». Hommes et femmes portent la dentelle au col et aux poignets.

La dentelle allie le plein et le vide, l’ombre et la lumière, l’opacité et la transparence. Elle apparaît au XVI° siècle, presque simultanément à Venise et  dans les Flandres, puis en Allemagne, en Angleterre, en France et devient rapidement un art décoratif européen. Dépense fastueuse pour les uns, industrie lucrative pour les autres, la dentelle suscite durant plusieurs siècles une guerre économique entre nations européennes.

D’abord considérée comme un ornement précieux porté par les hommes et les femmes, elle s’affine au XVIII° siècle et prend plus d’importance dans le costume féminin. Durant le XIX° siècle, elle est utilisée en grande quantité dans la mode et l’ameublement.

La production décline au XX° siècle, les efforts de relance ne seront efficaces que jusqu’à la fin de la première guerre mondiale.

La production mécanique, apparue dès le XIX° siècle, concurrence la dentelle main. En Haute-Loire, l’activité manuelle demeure relativement prospère jusque dans les années 1930, puis décroît lentement. Aujourd’hui, l’activité économique de la dentelle repose sur la production mécanique.

 

 

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Au XVI° siècle, un contrat d’apprentissage de 1608 atteste qu’il existait alors une pratique dentellière au Puy-en-Velay, suffisamment maîtrisée pour pouvoir être transmise. Les dessins sont diffusés par l’édition de livres de modèles à Paris, Cologne, Venise, Madrid, Strasbourg, etc. Les techniques sont partagées par des ouvrières ou des contrats d’apprentissage. Les matières premières telles que la soie viennent de Chine ou le lin de Pays-Bas. S’ouvre alors le commerce des dentelles par le biais des colporteurs et marchands sur les foires et dans les grands ports européens de Cadix, Marseille, Gênes,

 

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Alors que le gros point de Venise marque l’apogée de la dentelle italienne au XVII° siècle, partout en Europe, on se ruine pour acquérir ces coûteuses parures. Colbert, ministre de Louis XIV, créé des manufactures royales de dentelles (Aurillac, Le Quesnoy, Alençon) dans lesquelles il emploie des ouvrières d’Italie, des Flandres. Il propose alors la création d’une manufacture royale aux marchands du PUY. Ceux-ci refusent : « Si d’après le désir du Roi, on fabriquait des marchandises plus belles et plus solides, les prix deviendraient plus élevés et les marchands étrangers ne viendraient plus. Le monopole des manufactures royales dura dix ans et certaines villes devinrent des centres dentelliers prospères.

 

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L’Italie et la France se livraient une concurrence farouche. L’Italie développe des dentelles au lacet qui reprennent les mêmes compositions que le gros point, copié par les Flandres, la France et d’autres pays. A la fin du XVII° siècle la France, avec ses manufactures royales, parvient à affaiblir les centres dentelliers italiens : le point de France devient en quelques années, la coqueluche des cours princières européennes.

 

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Le dessin des dentelles « point de France » évolue pour donner le point de Sedan, particulièrement riche et exubérant. Au début du XVIIµµ° siècle, la dentelle des Flandres affirme sa qualité. Les dentelles de Bruxelles se singularisent, elles mettent en œuvre une technique de dentelle aux fuseaux à pièces rapportées. Ainsi, durant tout le XVIII° siècle, les dentelles flamandes concurrencent la France. Le commerce de ces dentelles européennes avec les Indes Occidentales (Amérique latine) est florissant.

 

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 Au XVII° siècle, la dentelle envahit robes et coiffures féminines et se réduit à des cravates et jabots sur le costume masculin. De nouveaux genres de dentelles apparaissent avec des fonds, des réseaux spécifiques entre les motifs. Ces fonds portent le nom des centres dentelliers qui les ont vus naitre : Alençon, Argentant, Valenciennes, Chantilly, Malines, etc. Mais ils sont bien souvent fabriqués en d’autres lieux. Le centre dentelier du Velay occupe une place importante par son nombre d’ouvrières et les quantités de dentelles produites. Les marchandises sont exportées par caravanes de mulet vers l’Espagne, les Flandres et l’Amérique latine. Les dessins de dentelles qui circulent alors ne sont pas très recherchés et ne présentent pas de réelle variété. Les ouvrières vendent leurs dentelles au marchand le plus offrant.

 

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La Révolution a porté un coup à la dentelle. La mode se tourne alors vers le néo-classicisme. Les influences grecques et romaines apportent les lignes élégantes et sobres aux robes pour lesquelles la présence de dentelle ne se justifie plus. Pendant trente ans, le conseil municipal du Puy-en Velay etle conseil général de la Haute-Loire tenteront en vain de maintenir l’activité en achetant notamment des dentelles à perte et en offrant du fil.

L’industrie se réorganisera sous l’impulsion de Théodore Falcon, à partir de 1830. Ce fabricant-dessinateur apportera de la créativité par la richesse et la diversité des dessins qu’il distribue lui-même à ses dentellières avec les conseils techniques nécessaires. Il propose des stages de perfectionnement aux ouvrières de sa fabrique et les récompense par des primes lorsqu’il obtient des prix aux expositions. En parallèle, il offre au musée du Puy sa collection personnelle de dentelles anciennes afin de créer une galerie, vitrine de la fabrique et source d’inspiration des dessinateurs.

 

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 De 1850 à 1880, l’industrie de luxe redémarre en France et dans toute l’Europe. C’est un nouvel âge d’or. Des techniques nouvelles apparaissent en dentelle à l’aiguille comme en dentelle aux fuseaux ; point de gaze, Honiton, Duchesse, guipure du Velay de Mirecourt, etc. D’autres cherchent à imiter les dentelles à la mode : crochet d’Irlande, Carrickmacross, etc. Le commerce est florissant et les dentelles s’exportent ders les Amériques et les empires coloniaux français et britanniques. Le Second Empire est un âge d’or pour la dentelle qui est devenue d’un usage presque exclusivement féminin. Avec la mode de la crinoline, les longueurs utilisées sont très importantes. La dentelle gagne les accessoires tels que châles ombrelles gants, éventails. Les expositions universelles deviennent de prestigieuses vitrines de l’industrie dentellière dans lesquelles les fabricants présentent des pièces exceptionnelles.

 

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La copie de dentelles anciennes se développe au cours de la seconde moitié du XIX° siècle. L’exposition universelle de 1878 à Paris semble être une date dominante : d’importantes pièces anciennes des musées et collections privées sont exposées. Les entreprises et les écoles présentent des copies. Ce mouvement dure depuis plusieurs décennies et touche également les ouvrages de modèles de dentelles et broderies du XVI° siècle, qui sont alors rééditées.

 

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Suivant l’exemple de Théodore Falcon, les fabricants veulent perfectionner leur travail. Ils se rapprochent des dentellières, contrôlent la qualité de la marchandise produite et font appel à des dessinateurs. Le besoin de protection des modèles se fait sentir et le conseil des prud’hommes ouvre ses portes au Puy-en-Velay en 1844. Dans les années 1850-1860, cette nouvelle organisation mène la fabrique à son apogée, avec une explosion du nombre de fabricants aussi bien au Puy que dans les centres secondaires tels que Craponne, Arlanc, Retournac.

 

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 Diminuer les coûts de fabrication des produits textiles motive depuis des siècles les perfectionnements de la mécanisation. Les premiers essais de métiers mécaniques remontent au XVIII° siècle. Des métiers à tulle apparus en Angleterre, se répandent en France, autour de Calais, dès 1807. L’adaptation du système Jacquard sur le métier Leavers vers 1833 permet un véritable essor de la dentelle mécanique. Les guipures chimiques se développent en Suisse, à Saint-Gall et en Saxe à Plauen. En Haute-Loire, les premiers métiers circulaires à dentelle aux fuseaux mécaniques arrivent vers 1902.

L’essor des métiers mécaniques entraîne en Haute-Loire une crispation autour de la dentelle à la main. Les folkloristes définissent un type de la dentellière vellave, stéréotype de l’ouvrière (costume, bijoux, matériel) qui devient indissociable du produit fabriqué. Les marchands s’emparent de cette image pour légitimer la valeur traditionnelle de la dentelle à la main, la condamnant à l’immobilisme.

Aujourd’hui, la pratique reste amateure. Cette activité de loisirs est internationale. Elle a démarré en France à partir des années 1970 à partir du Puy-en-Velay. Des centaines de clubs à travers le monde maintiennent et font évoluer a technique. La dentelle reste un élément très présent dans la mode féminine. La dentelle mécanique fournit généralement les créateurs, même si celle à la main est parfois utilisée. Toutefois, parmi de nombreux artistes qui travaillent le textile, certains utilisent la technique de la dentelle à la main.

 

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J’arrête là ce billet, un des plus longs que j’ai jamais fait.

Nous venons de traverser la première salle, il en reste d’autres à visiter dans de prochains messages.

J’ai conscience d’avoir été longue, mais ces dentelles ne méritent pas la médiocrité. Il leur fallait un écrin pour s’expliquer.

Je vais essayer d’être moins longue les prochaine fois.

 

Bisettes en dentelles

 

 

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11 août 2021

Retournac

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Petit retour en arrière pour parler de Retournac, une petite ville de Haute-Loire, à deux heures de route de chez moi, soit une centaine de kilomètres. Beaucoup de petites routes à virages, ce qui explique le temps de route...

 

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Sur le trajet, j'ai vu de beaux paysages, de belles maisons.

 

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Puis, je suis arrivée à destination.

 

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On y accède en traversant un joli pont surplombant la Loire. Cela m’a fait tout drôle de la voir si grosse, moi qui connait sa source, en Ardèche, un simple filet d’eau sortant de la montagne…

Sur son territoire s'élèvent de nombreux sucs, petits sommets volcaniques caractéristiques de la région du Velay.

 Un plan cadastral datant de 1830 permet de constater que, malgré sa position avantageuse sur la Loire, il n'y avait pas de pont à Retournac à cette époque, mais seulement deux bacs. Il fallait alors remonter le fleuve jusqu'à Chamalières pour en trouver un. Le passage s'effectuait donc à gué, en barque ou en bac, jusqu'à la construction du premier pont suspendu en 1838.

 Au XIIIe siècle, le bourg aurait été clos de murailles et cerné de fossés.

Au début du XIXe siècle, la population de la commune se situait entre 3 500 et 4 000 habitants, avec moins de 1 000 personnes dans le bourg.

La municipalité connait son apogée économique au XIXe et XXe siècle. En bord de Loire se trouvaient cinq ateliers de fabrication de barques en 1828.

 

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Le premier jour, je me suis contenté de traverser, afin de rejoindre mon gîte. Sur la route, j'ai même vu un lama qui tenait compagnie à deux ânes.

 

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Le petit hameau de La Brousse, où j'ai posé mes valises.

 

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Puis, je suis retournée visiter la ville qui cache de jolis endroits, et des choses derrière les fenêtres.

 

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On est au pays des dentellières, et on voit de bien jolis rideaux par endroits.

 

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On arrive sur la place de la République où trône un joli coq coloré, au-dessus du monument aux morts.

 

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Ici se trouve l'église romane date du XIIe siècle, mais elle est connue (paroisse de Saint-Jean-Baptiste) depuis les années 990, inscrite sur le cartulaire de Chamalières17 (à la fin du XIe siècle et au XIIe siècle, de nombreuses donations dans le village de Retournac sont faites à l'abbaye de Chamalières). Le bourg va rester jusqu'à la Révolution une co-seigneurerie entre l'évêque du Puy et la baronnie de Roche-en-Régnier18.

 

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Elle est classée "Monument historique" depuis 1907. Son abside est particulièrement notable pour son chœur tréflé muni de deux absidioles mais dépourvu de déambulatoire : il contiendrait une petite crypte aujourd'hui obstruée. La tour carrée et les trous de boulin au sommet du clocher permettent de supposer un usage défensif comme tour de guet. Malgré toutes les transformations vécues, la collégiale se distingue par un ensemble à la fois modeste, noble et fort, dans lequel le visiteur apprécie la délicatesse des profils et la couleur ocre jaune lumineuse. Cette église possède de splendides vitraux contemporains créés et réalisés par Henri Guérin, maître verrier à Toulouse. C'est une œuvre unique réalisée sur 40 ans (1966-2006). L'éclatement de la dalle de verre dans son épaisseur donne les nuances de couleurs. Un des vitraux rend hommage aux dentelières de Retournac.

 

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En sortant de l'église, j'ai continué à flâner dans les rues, prenant des détails de ci, de là.

 

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Je ne suis pas venue ici sans raison. A Retournac, il s'est développé une industrie dentellière et de tissage, des dizaines de manufactures étant actives, la dernière ayannt fermé ses portes dans les années 1990. Quelques édifices portent encore ce souvenir, en particulier les bâtiments d’une ancienne usine, la Filature, aujourd'hui réhabilitée en maison des associations, avec un espace scénique à vocation culturelle et une plate-forme de plus de 700 m² de bureaux, ainsi que deux manufactures de dentelles, aujourd'hui réaménagées en musée26 et en médiathèque.

 

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Un parapentiste volait au-dessus de la fabrique, je l'ai immortalisé.

 

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Maintenant, vous savez pourquoi j'ai choisi ce petit coin de Haute-Loire. La dentelle ! Et son musée, situé en centre-ville, que je vous ferai découvrir la prochaine fois...

 

Gros poutous

 

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9 août 2021

Ciels du lundi 32

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Bon ! C'est dit ! On a un été pourri.

Alors, parce qu'on est en manque de soleil, je vous propose, pour les rendez-vous du lundi chez Arlette, ceux de vendredi dernier, où le ciel était beau, où il faisait chaud. Parce qu'on a tous besoin de ça...

 

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J'ai pris ces photos, vendredi après-midi, lors d'une marche de trois heures. Et j'ai bien fait d'en profiter, car le lendemain, c'était le déluge !!!

Bref, il faut profiter du beau, et laisser le mauvais.

 

Je vous souhaite une très belle semaine. Bonnes vacances pour les concernés !

Bisous tout plein

 

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7 août 2021

Yssingeaux

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Tout en brocantant, j’ai visité la ville d’Yssingeaux qui recèle de bien jolis bâtiments.

 Parmi les sites patrimoniaux à ne pas manquer, on citera l'ancienne halle aux grains du XIXe siècle dite "Grenette", édifiée en 1828, dotée d'une architecture originale. Au fil du temps, elle abrita successivement une école, un détachement de gendarmerie à cheval, une salle des fêtes, une caserne de sapeurs-pompiers, les bureaux de fonctionnaires des finances, la bascule des poids publics. Restaurée et modernisée, elle est aujourd’hui un haut lieu culturel avec bibliothèque, médiathèque, cinéma, hall d’exposition.

 

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L’église Saint Pierre, construite entre 1819 et 1827, est dédiée au patron de la ville, Saint-Pierre, est un autre point phare de la cité : elle recèle de peintures remarquables classées pour la plupart "monuments historiques" et attribuées à des artistes reconnus pour l’époque comme le flamand Gérard Honthorst, et des copistes réputés tels Sigalon, Corbet, Balze. Je n'ai pas pu explorer l'intérieur, une messe s'y déroulait, je n'ai pas dérangé.

 

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A côté se trouve le bâtiment qui m’a le plus plu. L’ancienne résidence d’été des évêques

Au XVème siècle, Mgr. Jean de Bourbon, évêque du Puy-en-Velay, fit édifier une forteresse : elle servait de résidence d’été aux prélats. Devenu hôtel de ville avec sa tour de l’horloge édifiée en 1850, la bâtisse fut détruite par un terrible incendie en février 1888, puis endommagée encore par deux autres sinistres en 1898 et à l’arrivée de l’électricité en 1905.

 

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En face, d'anciens bâtiments, restaurés en logements.

 

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Après avoir longé ces deux édifices, on se trouve sur la place de l’Hôtel de ville avec sa jolie fontaine.

 

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Continuer à flâner dans la ville, Au hasard des rues, trouver de petits sanctuaires et oratoires, des maisons pittoresques.

 

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La chapelle des Pénitents aux voûtes romanes, dont l'origine remonte aux années 1150 : à la demande du roi et avec l’aide du Comte du Velay et de l’évêque du Puy, les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avaient édifié un "refuge" pour les pèlerins qui se rendaient dans la cité mariale. L’histoire de cet édifice cultuel, qui fut un temps église paroissiale, est liée au passé de l’hospice. Mais la chapelle, qui se distingue par ses voûtes romanes et une atmosphère propice au recueillement, deviendra celle des Pénitents peu après la fondation de la Confrérie locale en 1629, un ordre disparu il y a une cinquantaine d’années.

 

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Puis, terminer la balade, et admirer les anciennes devantures de magasins restées en l'état.

 

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Puis, rejoindre la voiture, en regardant les sucs belvédères. Ressources patrimoniales, les sucs sont de véritables belvédères : il faut s’élever jusqu’au sommet de Saussac où des fouilles ont permis de confirmer certains pans de l’histoire d’Yssingeaux, pour apprécier une vision aérienne de sa région. Du phare de Saint-Roch à deux pas du centre-ville, la lecture est facilitée par deux tables d’orientation. Et du haut des Ollières, la vision est tout aussi appréciable. Suc d’Antreuil, d’Alauze, d’Achon, Montaigu, ou de Bellecombe, la plupart sont aisément accessibles, y compris en famille. Des circuits touristiques sont d’ailleurs proposés qui débordent parfois les limites de la commune vers le suc d’Eyme, le massif du Meygal et son mythique Testavoyre, sans oublier le Lizieux…

 

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Extra muros, les maisons d’assemblée comme on les appelle encore, sont les repères les plus caractéristiques d’Yssingeaux. Elles ont été édifiées à partir de la fin du XVIIème siècle pour abriter les « béates » : c’est ainsi que l’on baptisait familièrement les « demoiselles de l’instruction » dites encore « petites sœurs des campagnes ». Mi-religieuses, mi-enseignantes, elles ont œuvré jusqu’à la moitié du XXème siècle : auprès des malades et des vieillards, mais aussi et surtout en faveur des jeunes paysannes, à qui elles apprenaient à lire, à chanter, à écrire, sans oublier le catéchisme. La maison de béate construite en pierre, en bois et lauze, était généralement équipée d’un clocheton : le rez-de-chaussée servait de lieu de classes ou de réunions et l’étage d’habitation. Beaucoup ont été conservées et restaurées, et sont utilisées par la population villageoise pour des rencontres et des veillées.

 

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Ici se termine la visite d'Yssingeaux qui m'a bien plu. J'espère qu'il en est de même pour vous. Je vous laisse pour le moment sur ce morceau d'histoire de notre patrimoine. J'espère ne pas avoir été trop indigeste dans mes explications, mais quand je vais quelque part, j'aime à m'instruire sur l'endroit et à partager...

Doux bisous

 

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5 août 2021

Yssingeaux - Brocante

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Avant de partir en vacances, j’ai étudié ce que je désirais voir. C’est pourquoi, le premier jour, je suis partie à Yssingeaux petite ville située au sud de l'Auvergne, dans le département de la Haute-Loire, au pays des sucs au bord de Loire, ces fameux petits volcans endormis en forme de pain de sucre (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).

 

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Le trajet fut court, étant à quinze minutes de la ville en question.

 

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Sous-préfecture chef-lieu de canton, Yssingeaux est située au pied de la Chaîne des Sucs Volcaniques du Velay. Industrie traditionnelle : salaison, laiterie, mécanique, travail du bois, textile, voisine avec l'industrie de pointe : recyclage du plastique, électronique, traitement de métaux, découpe au jet d'eau Le secteur artisanal varié démontre une tradition de savoir-faire de petites entreprises familiales notamment dans le travail du bois et du bâtiment. Avec plus de 150 commerces de proximité qui animent le cœur de la ville et de nombreuses activités de service, Yssingeaux a une vocation commerciale affirmée. Yssingeaux s'inscrit dans la tradition rurale du département, avec un secteur agricole important. Aux activités traditionnelles (élevage, culture...) se sont greffées des productions nouvelles : foie gras, petits fruits rouges (myrtilles, fraises et framboises), yaourts fermiers, escargots, miel de pays.

Mais ce qui m’a aussi portée vers cette ville était une brocante… Je vous laisse découvrir les trésors qui étaient exposés.

 

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Des producteurs locaux vendaient aussi de bonnes choses.

 

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A l'Hôtel de Ville se trouvaient des artisans dont un qui grave l'ardoise de manière magnifique ! J'ai retrouvé ses oeuvres à plusieurs endroits que j'ai visités, entre autres au niveau des panoramas.

 

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Une dame nous montrait son savoir-faire en matière d'aquarelles, et un monsieur, son art de transformer la paille en une jolie fleur. J'ai aimé passer un moment à les regarder et à discuter avec eux.

 

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Je me suis régalée de toutes ces belles choses, mais je suis restée sage. Je n'ai ramené que deux revues anciennes (Le Journal des Brodeuses) montrées plus haut.

Quand je suis en vacances quelque part, j'aime faire les brocantes qui sont souvent différentes de chez moi. Celle-ci était imposante et riche d'objets anciens.

 

La prochaine fois, je vous emmènerai visiter cette ville, si vous le voulez bien.

 

En attendant, plein de bisettes.

 

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2 août 2021

Ciels du lundi 31

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La semaine dernière, je n'ai pas honoré notre rendez-vous du lundi, avec Arlette, étant loin de chez moi.

Je reprends donc aujourd'hui, avec les ciels qui m'ont accompagnée durant mes vacances auvergnates.

 

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Et quelques photos de chez moi, à mon retour.

 

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Avant de partir, j'avais regardé la météo, et elle m'annonçait beaucoup de pluie pendant mon séjour. Je me suis dit que j'allais composer avec le temps, mais au final, c'est lui qui a composé avec moi. Il a plu juste avant que j'arrive à la chambre d'hôtes, puis parfois dans la nuit, mais jamais en journée, laissant libre court à mes visites. Même si les matins ont été frais (entre 12 et 14°), les après-midis m'ont offert des températures estivales. Merci le temps ! Tu fus parfait.

Je vous souhaite une excellente semaine. Bonnes vacances aux aoutiens. En ce qui me concerne, je reprends le travail aujourd'hui, et je dois avouer que je n'y a vraiment pas le goût...

 

Bisous ! Bisous !

 

C

 

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