Des rêves sur des ailes de papillons
Ce qu'il y a de bien dans la décoration, c'est que rien n'est figé, qu'on peut toujours tout modifier.
Ma sœur m'a donné, il y a de nombreuses années, deux tables de nuit qui avaient bien vécu.
Dans mon ancienne maison, je les avais mises dans ma chambre, après les avoir repeintes en béton ciré gris avec une bande de peinture métallique rose, pour les assortir à mes murs.
Par la suite, j'avais fait des dessus en tissu, à partir de napperons anciens (qui sont maintenant sur les tables de nuit de la chambre d'amis), les trouvant finalement trop modernes.
Puis, le chéri de ma fille m'en avait donné des anciennes que j'avais relookées en rose, avec des transferts. Cela s'accommodait mieux avec mon style.
Cependant, elles n'étaient pas très pratiques, car un peu trop hautes, quand, dans la nuit, on voulait voir l'heure qu'il est. Il falait se relever à presque s'assoir dans le lit. Comme cela m'arrive très souvent, je n'étais pas ravie.
Du coup, j'ai récupéré les anciennes qui avaient séjourné dans le garage de mon ancienne maison, et comme tout ce qui était à cet endroit, elles étaient tachées. Pas grave, je ne comptais pas garder la couleur. En prime, je n'aimais pas les boutons de tiroirs qui ne cessaient de se décoller.
Je suis partie sur une couleur violette et j'ai mis des poignées coques.
Une transformation toute simple. Cependant, j'ai quand même cherché dans mes tissus ce que je pourrais mettre dessus, et là, je suis tombée sur les deux morceaux de jupons que Mireille m'avait offerts. Je n'ai même pas eu besoin de les retoucher, la taille était parfaite ! Je trouve d'ailleurs que ce violet et ce blanc s'assemblent à la perfection.
Du coup, non seulement je vois l'heure sans me relever, mais j'ai aussi plus de place pour mettre mes livres et petites bricoles de filles dans les grands tiroirs.
En prime, j'ai de magnifiques papillons pour m'emmener au pays des rêves ! Que demander de plus ?
Les voilà reparties pour quelques temps, avant, peut-être un autre relooking, dans quelques années. Qui sait ?
BiZoux ! BiSous !